La Commission européenne livre ses préconisations pour une économie collaborative responsable

Jeudi 2 juin, la Commission européenne a publié « Un agenda européen pour l'économie collaborative » qui donne des orientations aux Etats membres « sur les modalités selon lesquelles il conviendrait d'appliquer le droit de l'Union en vigueur à un secteur dynamique et en mutation rapide ». Clarifier les choses s'impose, les hôteliers sont les premiers à le réclamer, y compris vis-à-vis des consommateurs.

Publié le 03 juin 2016 à 16:20
«L'économie collaborative représente une chance à saisir pour les consommateurs, les entrepreneurs et les entreprises à condition que nous la mettions sur les bons rails. Si nous laissons notre marché unique se fragmenter au niveau national voire au niveau local, l'Europe tout entière risque d'être perdante. Nous publions aujourd'hui des orientations juridiques à l'intention des pouvoirs publics et des opérateurs du marché afin d'assurer le développement équilibré et durable de ces nouveaux modèles économiques. Nous invitons les États membres à réexaminer leur réglementation sur la base de ces orientations, et nous sommes disposés à les aider dans ce processus » a déclaré Elżbieta Bieńkowska, commissaire, chargée du marché intérieur, de l'industrie, de l'entrepreunariat et des PME. Pour se faire, la Commission européenne estime que « les États membres devraient faire la distinction entre les particuliers qui proposent des services sur une base occasionnelle et les prestataires qui interviennent à titre professionnel, en établissant par exemple des seuils fondés sur le niveau d'activité ». Elle  « encourage les plateformes collaboratives à continuer à prendre, sur une base volontaire, des mesures pour combattre les contenus illicites en ligne et renforcer la confiance ». Concernant les règles fiscales : « Les prestataires de services et les plateformes de l'économie collaborative doivent payer des impôts et des taxes au même titre que les autres acteurs de l'économie. Il s'agit de l'impôt sur le revenu des personnes physiques, de l'impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée. Les États membres sont encouragés à continuer à simplifier et à clarifier l'application des règles fiscales à l'économie collaborative. Les plateformes de l'économie collaborative devraient coopérer pleinement avec les autorités nationales pour enregistrer les activités économiques et faciliter la perception des impôts et des taxes. » Pour l'Umih et le GNC, ces orientations vont dans le bon sens. Il ne s'agit pas d'interdire l'économie collaborative, mais de la mettre dans les clous. « Nous nous réjouissons que la Commission européenne demande aux Etats membres de garantir un niveau de protection élevé pour les consommateurs, contre des pratiques commerciales déloyales » a indiqué la rue d'Anjou. « La Commission européenne demande à chaque Etat d'apprécier chaque secteur et de prendre des mesures secteur par secteur », ce qui veut dire que « l'hébergement à la nuitée a légitimité à être traité en France dans le cadre du projet de loi Pour une République Numérique » ajoute la rue d'Anjou.


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