Les conséquences des mesures radicales envisagées pourraient être préjudiciables pour le commerce. Ainsi un véritable « couvre-feu » interdisant tout éclairage non résidentiel à partir d'une heure du matin serait à la fois inapplicable et inacceptable.
Les français, dans l'incapacité de savoir si un établissement est ouvert, seraient, de plus, réticents à se rendre dans un hôtel, une station-service, une discothèque ou une clinique dont les abords seraient plongés dans l'obscurité totale.
Verra-t-on demain s'éteindre les éclairages de sécurité et de surveillance dans les zones de stockage ?
Imagine-t-on réellement retirer de l'argent à un distributeur de billets plongé dans le noir ?
La CGPME, consciente de la nécessité de lutter contre la pollution lumineuse et de réaliser des économies d'énergie, a proposé une solution réaliste et de bon sens : tout établissement poursuivant son activité au-delà d'une heure du matin conserve son éclairage habituel dans la limite d'une heure après sa fermeture. Par ailleurs ceux qui le souhaitent, et même en l'absence d'activité nocturne, doivent au-delà d'une heure du matin, prévoir un abaissement de leur niveau d'éclairement inférieur à 10% du niveau maximal.