"Certes, l'activité de l'an passé a été plutôt bonne dans les pôles urbains, mais en campagne, où nous sommes fragiles, globalement notre chiffre d'affaires a reculé", a réaffirmé Jean-Marie Gervais, président de l'Umih 37. Cette défense de la ruralité passe notamment par la question des pré-enseignes. Le syndicat avait notamment rencontré le conseil départemental en janvier 2017 pour obtenir un cahier des charges... qui n'est arrivé qu'en janvier 2018. Désormais, les CHR ont droit à quatre panneaux directionnels qui seront installés par les services départementaux. "Mais on nous recommande de n'en installer que deux, regrette Jean-Marie Gervais. C'est insuffisant, on ne sera pas vu ni reconnu alors que s'afficher c'est exister !"
Un appel aux élus
Sans enseignes, les professionnels de campagne annoncent un recul de 265 % de l'activité. "Les GPS pallient l'absence de panneaux, mais que fait-on dans les zones grises ou blanches encore présentes en Touraine où le GPS ne passe pas ?" Autre préoccupation, "les loueurs de sommeil non vertueux", comme Airbnb, dont 80 % ne reversent pas la taxe de séjour. L'Umih en appelle donc aux élus pour qu'ils se mobilisent afin de faire rentrer cet argent. Seule consolation, l'obtention du statut d'artisan cuisinier qui est "la preuve incontestable du professionnalisme". À la différence près que ce statut ne permet plus de crédit d'impôt comme avec le titre de Maître restaurateur.
UMIH
Publié par Jean-Jacques TALPIN