Avec plus de 11 000 terrains de camping dont 8 662 terrains aménagés, 110 parcs résidentiels, le camping français dispose d'une capacité d'accueil de près de 3 millions de lits qui en fait la première offre d'hébergement touristique en France et au niveau européen (données http://www.tourisme.gouv.fr). Principale raison de son succès, la proximité avec la nature. Pour Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA), "la nature, c'est l'identité du camping, son fonds de commerce et son avenir" : "Tous les professionnels savent qu'elle est leur premier atout. Certains gestionnaires ont même intégré cette dimension dans une réflexion globale pour positionner leur établissement d'un point de vue marketing."
Vers une gestion éco-responsable
La prise de conscience remonte à une vingtaine d'année, quand ont commencé à se poser les questions de préservation de l'environnement, de mobilité, d'esthétique paysagère, sans oublier celle de la fin de vie des mobil-homes. La contrainte réglementaire est venue ensuite conforter le mouvement initié par les associations professionnelles pour répondre à l'attente sociétale en matière environnementale. En 2006, la FNHPA mettait sur pied sa charte nationale pour la qualité paysagère des campings. "On y parle d'intégration de l'établissement dans son site naturel et culturel, de minimisation de l'impact des équipements durs et des aménagements, de promotion d'un agencement raisonné des emplacements, de légèreté et de souplesse des installations et des matériels, ainsi que de gestion éco-responsable. Certains principes de cette charte ont d'ailleurs été repris dans la réforme du code de l'urbanisme de 2007 comme l'intégration paysagère." En 2008, la Loire-Atlantique créait sa charte de confiance, pour une logique qualitative de gestion des ressources humaines. Plus que jamais sur les rangs, la FNHPA travaille aujourd'hui activement au suivi de la filière de déconstruction des mobil-homes en fin de vie.
Vers une gestion éco-responsable
La prise de conscience remonte à une vingtaine d'année, quand ont commencé à se poser les questions de préservation de l'environnement, de mobilité, d'esthétique paysagère, sans oublier celle de la fin de vie des mobil-homes. La contrainte réglementaire est venue ensuite conforter le mouvement initié par les associations professionnelles pour répondre à l'attente sociétale en matière environnementale. En 2006, la FNHPA mettait sur pied sa charte nationale pour la qualité paysagère des campings. "On y parle d'intégration de l'établissement dans son site naturel et culturel, de minimisation de l'impact des équipements durs et des aménagements, de promotion d'un agencement raisonné des emplacements, de légèreté et de souplesse des installations et des matériels, ainsi que de gestion éco-responsable. Certains principes de cette charte ont d'ailleurs été repris dans la réforme du code de l'urbanisme de 2007 comme l'intégration paysagère." En 2008, la Loire-Atlantique créait sa charte de confiance, pour une logique qualitative de gestion des ressources humaines. Plus que jamais sur les rangs, la FNHPA travaille aujourd'hui activement au suivi de la filière de déconstruction des mobil-homes en fin de vie.
Publié par Anne SALLÉ
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