Étape 1 : Se préparer en amont du grand oral
C'est bateau mais on ne le dira jamais assez : un entretien d'embauche, ça se tarvaille ! "On ne vient jamais les mains dans les poches, prévient d'emblée Aurélia Pernot, chargée emploi et formation chez Dupont Restauration. Un bon entretien d'embauche, c'est 80/20, c'est-à-dire 80 % de temps de parole pour le candidat et 20 % pour le recruteur. Cela signifie que vous aurez du temps pour exposer vos expériences et motivations."
Une bonne nouvelle, pour peu qu'on s'y soit préparé. Pour ce faire, trois règles d'or : d'abord, s'exercer à présenter son parcours et peaufiner son argumentaire. Ensuite, bien se renseigner sur l'entreprise. Enfin, préparer quelques questions que vous poserez au recruteur à la fin du rendez-vous. L'enjeu essentiel sera de se montrer dynamique, curieux et motivé.
Étape 2 : Le Jour J, gérer son stress
Vous avez beau vous sentir prêt, le jour J, rien ne va plus : vos mains sont moites, votre respiration est coupée et vos doigts tremblent à vue d'oeil. Pas de panique : on prend un bon petit déjeuner, on fait quelques exercices basiques de respiration et surtout on part en avance, pour ne pas avoir le stress supplémentaire d'arriver en retard.
Une fois entré dans le bureau, restez concentré. "S'il est important de bien se présenter et de mettre l'accent sur vos capacités à relever les défis du poste visé, il faut également être prêt à rebondir aux propos du recruteur, rappelle Aurélia Pernot. L'entretien reste avant tout une discussion et la rencontre doit être interactiv." Rémunération, horaires, perspective d'évolution… on ne repart jamais d'un entretien avec des questions en suspend.
Étape 3 : On relance (en douceur) !
A priori, si vous avez bien fait votre job de candidat, vous connaissez les prochaines étapes du processus de recrutement. Généralement, les recruteurs conseillent de rédiger un e-mail juste après le rendez-vous, ou dans les 48 heures suivant l'entretien. Vous reformulerez ici succinctement votre intérêt pour le poste.
"L'objectif, c'est soit de décrocher un second rendez-vous, soit d'obtenir rapidement une réponse définitive", conclut Aurélia Pernot. Si le silence s'installe, ce n'est généralement pas très bon signe. Dans ce cas, il vous reste la possibilité de mettre la pression au recruteur, en invoquant des possibilités d'embauche dans une autre entreprise. Quoi qu'il en soit, il est vivement conseillé de poursuivre ses recherches, tant que l'on a pas décroché le job de ses rêves.