Ivo Mazen-Nadaf : Il y a eu, sous la pression d'associations de riverains particulièrement actifs, un accroissement des contrôles, mais ils étaient ciblés. La mairie a aussi laissé moins de temps aux exploitants pour se mettre en conformité. Il y a eu des fermetures pour non respect des normes d'hygiène et de sécurité. Pour tout ce qui est bruit, nous avons pu aider nos établissements adhérents à se mettre aux normes avec des limiteurs de son plombés. Il y a eu 8 établissements de fermés, puis 3 un peu plus tard.
Comment voyez-vous la suite ?
Toulouse accueille plus de 100 000 étudiants. Chaque week-end, ce sont 30 000 à 40 000 personnes qui sortent. Il faut évidement gérer ces flux, mais la profession ne peut pas tout gérer. Je travaille régulièrement avec Olivier Arsac, premier adjoint au maire en charge de la sécurité. Sous la précédente municipalité, la police municipale s'arrêtait à minuit. Maintenant elle patrouille toute la nuit. Il fallait de nouveaux effectifs pour combattre l'incivilité nocturne. Il y a des terrasses qui accueillent 1000 personnes et qui ne posent aucun problème. Je dirais qu'il faut relativiser. Sur 2 500 établissements toulousains, une quarantaine se distingue hors des clous. C'est moins de 2 %. Pour nous, le combat est toutefois incessant car des associations voudraient un couvre-feu à 22 heures. Toulouse est une ville festive et doit le rester.
Publié par Sylvie SOUBES