Golden Tulip se repositionne sur la clientèle d'affaires

Depuis le rachat de Louvre Hotels Group, et après avoir repositionné Campanile, Jin Jiang se recentre sur son autre marque leader.

Publié le 07 juillet 2016 à 17:08

En même temps que l'annonce de la construction d'un Golden Tulip de 650 chambres à Shanghai, destiné à être la vitrine de la marque, l'enseigne hôtelière adopte une nouvelle stratégie. "C'est l'une des deux marques leaders pour le groupe Louvre Hotels amenée à se développer très rapidement puisque nous souhaitons doubler notre portefeuille - 180 Golden Tulip à ce jour dans le monde -, dans les cinq ans qui viennent, et notamment passer de 22 établissements à 45 en France d'ici fin 2018", déclare Françoise Houdebine, vice-présidente ventes et marketing.

Avec ce repositionnement, c'est la clientèle d'affaires qui est ciblée, mais dans une approche moderne, en intégrant les nouveaux comportements de partage entre temps de loisirs et temps de travail. En adoptant par ailleurs une communication décalée, avec une pointe d'humour, Golden Tulip définit ainsi sa une nouvelle identité.
 

Un million d'euros investi

Les hôtels, développés à 90 % en franchise, devront donc adopter un nouveau décor et respecter le cahier des charges avec un lobby convivial, une multiplication des bars dans des styles différents, des chambres servant à la fois de lieu de détente et de travail, une restauration plutôt haut de gamme visant l'étoile, inspirée par le chef Philippe Renard, un centre de bien-être ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et un espace travail segmenté. Tous les hôtels auront quatre marqueurs identiques : un food truck, un centre de beauté avec à disposition un large éventail de produits d'accueil, un tandem pour visiter la ville, et une expérience numérique dédiée à toutes les nouveautés locales sous forme d'application mobile ou à regarder sur un mur d'images.


Pour arriver à ce résultat, le groupe a dépensé environ 1 M€, mais les franchisés devront également mettre la main au portefeuille pour se mettre aux normes. "Nous ne donnons aucun délai mais tout se fera à l'échéance du contrat de franchise", résume Françoise Houdebine, avec des rénovations qui s'étaleront sur dix ans, lors du renouvellement du contrat. Même le très récent Golden Tulip Marseille Euromed n'y coupera pas. "[Il] devra effectuer quelques travaux supplémentaires que l'on estime entre 50 000 € et 100 000 €", explique Emmanuel Ollier, le directeur de la marque.


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Publié par Catherine AVIGNON



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