Élection présidentielle : qu'attendent les syndicats ? La réponse de Claude Daumas (Fagiht)

Comment la profession voit-elle la campagne présidentielle ? Qu'attendent les principales organisations patronales du prochain gouvernement ? La réponse de Claude Daumas (Fagiht).

Publié le 21 mars 2012 à 17:22
L'attente majeure de la FAGIHT vis-à-vis du  prochain gouvernement est qu'il prenne en compte à sa juste valeur l'importance du tourisme dans l'économie française : le Tourisme constitue un secteur essentiel à la bonne santé globale de l'économie française qui se situe dans le groupe de tête des activités économiques les plus performantes devant des secteurs phares comme l'énergie ou l'automobile. Malgré cela, c'est un secteur déconsidéré. Il est nécessaire de créer un ministère entièrement dédié au Tourisme, qui soit doté de moyens  pour assurer sa promotion et son développement. Dans cet ensemble, les H.C.R jouent un rôle majeur : le secteur est un grand pourvoyeur d'emplois, comme les démontrent toutes les statistiques depuis 2009. A l'heure où l'emploi est au coeur de toutes les préoccupations, il est indispensable que le futur gouvernement engage une politique de soutien des H.C.R dont l'activité n'est pas délocalisable ! Cela passe, notamment, par la mise en oeuvre d'une politique qui favorise le maintien et le développement de l'hôtellerie indépendante dont on sait qu'elle constitue le seul mode d'hébergement susceptible de garantir une fréquentation régulière des stations et villes touristiques en y attirant une clientèle Française et étrangère de qualité. Il faut également préserver les cafés et les bars dont la disparition favorise la désertification des zones rurales. On ne peut pas sacrifier un tel capital par des obligations de mises aux normes qui mettent en péril l'exploitation de ces établissements, et avec eux l'emploi de nombreux salariés. Il est également urgent que ce même gouvernement fixe une bonne fois pour toute, les taux de TVA des différentes branches de la profession : l'incertitude fiscale est néfaste pour la bonne gestion des entreprises et freine les investissements. Les exploitants ont besoin de stabilité pour se projeter dans l'avenir et développer leur entreprise. Pour la FAGIHT, il n'est pas question de demander des  privilèges ni des aides. Il est simplement nécessaire de reconnaitre la place de nos professions, de les respecter dans leur rôle sociétal. Nous n'en serons que plus efficaces ! 

 

 

Publié par Propos recueillis par Sylvie Soubes



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