Le troisième salon français a fermé ses portes, et ses organisateurs, Strasbourg événements et le Cose (comité d'organisation du salon Egast) se frottent les mains. La sectorisation, les grands noms, les trophées et la présence des hôteliers ont été salués par les exposants et les visiteurs.
Pour la première fois, le salon a été divisé en deux. "Nous voulions faire plaisir au public avec des grands noms de la gastronomie sur scène, et aux professionnels avec un vrai salon qui leur était totalement dédié", revendiquaient les organisateurs. La partie grand public, baptisée 'Cook Show' a attiré 14 000 visiteurs entre le samedi et le lundi, tandis que le salon professionnel, du dimanche au mercredi inclus, en a attiré 28 000, comme en 2010. Les pros se sont retrouvé vraiment entre eux, ainsi que le souhaitaient les organisateurs.
Autre nouveauté cette année, la sectorisation des exposants avec l'alimentaire, l'équipement, le tourisme… avec leurs signalétiques dédiées: "Il est bien plus facile pour nos clients potentiels de se repérer, d'aller droit au but. Cela évite les pertes de temps", explique Olivier Bitz, spécialiste de l'agencement chez Euresco et exposant. Cette année, ces derniers étaient plus de 300 et 450 chefs et artisans se sont succédé pour des démonstrations ou des ateliers.
Vitrine de la profession
En perpétuelle recherche de nouveaux talents, le salon voulait aussi montrer les plus beaux atours de la profession et déclencher les vocations. Des centaines d'élèves sont venus assister à une présentation par le chef Jérôme Jaeglé, représentant de la France au Bocuse d'or 2011, et le sommelier Hervé Schmitt (Le Relais de la poste à la Wantzenau), durant toute une matinée pour parler cuisine et salle. Le lycée hôtelier Alexandre Dumas, sous la houlette de Pascal Bastian (L'Auberge du cheval blanc à Lembach) a aussi mis ses élèves en situation dans un restaurant d'application qui a servi 1 150 repas. Enfin, les neuf concours, dont le trophée Haeberlin, ont fait la part belle à l'ensemble des métiers de bouche.
Publié par Flora-Lyse Mbella