80 % du territoire de la métropole Nice-Côte d’Azur est situé en montagne. Les acteurs touristiques sont souvent esseulés, alors même que leurs établissements sont l’âme des villages. Le tourisme vert, en plein développement, est, aux yeux de Denis Cippolini, une clef pour ce territoire. Pour le président de la Fédération hôtellerie restauration tourisme Nice Côte d'Azur, rester attractif et visible est une nécessité. Lors de l'assemblée générale du syndicat, des demandes très concrètes ont émergé, comme la mise en place de panneaux de signalisation dès l’autoroute valorisant la Vallée des Merveilles, une vraie attente du représentant de la vallée de la Roya. Le représentant de la Tinée a également évoqué le besoin d’une réunion entre public et commerçants au sujet d'Airbnb, qui touche également les campagnes. “Nous demandons la création d’un sixième ERP pour la petite hôtellerie”, précise Denis Cippolini, “car les règles ne peuvent pas être les mêmes pour un hôtel de 150 chambres et pour un hôtel de 15 chambres”.
Autre problème, majeur en zone rurale, l’absence de connexion, grand désavantage pour les établissements qui ont besoin d’être localisés facilement. La fin des pré-enseignes leur a ôté une grande part de visibilité et étendre les réseaux dans les vallées est devenu une priorité. “Une réunion est prévue à la rentrée avec le président de la métropole Nice-Côte d'Azur, Christian Estrosi, et le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginesy”, assure Denis Cippolini. “Notre objectif est de redonner aux établissements ruraux une attractivité, pour attirer du business à nouveau. Pour cela, nous devons accompagner les acteurs existants, plutôt que de construire de nouveaux établissements”, insiste-t-il.
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Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
