Décret plage : la FNRP dénonce l'immobilisme du gouvernement

Publié le 05 février 2015 à 15:14
«Cela fait 8 ans qu'il en est ainsi et que rien n'avance. Nous avons rencontré les ministres successifs, et si à chaque fois, nous avons l'impression d'avoir une oreille attentive, d'être sur la bonne voie, les gouvernements sont remaniés et on repart à zéro» constate le président de la Fédération Nationale des Plages-Restaurants (FNPR), René Colomban qui dénonce un immobilisme devenu inacceptable. L'an dernier, une rencontre avait été promise par le ministère concerné à la rentrée 2014 et celle-ci n'a effectivement toujours pas eu lieu. Dans son communiqué, la Fédération rappelle que « depuis 2006, les exploitants de plage sont totalement enserrés dans un texte restrictif, tant au niveau des superficies d'occupation, que des périodes possibles d'exploitation, ne pouvant réaliser de projet entreprenarial, devant démonter leurs installations systématiquement chaque année, et ne pouvant apporter une valorisation à cette économie littorale, actuellement très porteuse. L'application du Décret Plage, au fur et à mesure du renouvellement des concessions, tel qu'il est écrit actuellement, entrainera la destruction d'établissements emblématiques, tandis que Nice se verrait amputée d'une partie de son occupation, tout comme Cannes qui verrait disparaitre cinq établissements. A Pampelonne, le schéma d'aménagement prévoit la destruction de tous les établissements avant les aménagements dunaires et des réinstallations bien plus limitées. Cela ne serait pas sans conséquence sur l'économie touristique qui est liée aux activités des établissements de plages et entrainerait la disparition de près de 2000 emplois sur la Côte d'Azur. » René Colomban ajoute : « L'économie du littoral fonctionne, crée des emplois, des richesses, les plages françaises et leur gestion sont montrées en exemple. Pourtant, nous n'avons aucune perspective sur l'avenir de nos établissements. Dans le contexte économique actuel, il nous semble aberrant de ne pas soutenir cette économie touristique porteuse».  Pour Geneviève Rebufat, avocat-conseil auprès de la FNPR, «les exploitants de plage ont totalement été oubliés dans la loi littoral. Il semblerait que l'on s'oriente aujourd'hui vers des solutions au cas par cas, des décisions prises au niveau local, ce qui est très insuffisant et compliqué à gérer pour ces chefs d'entreprises qui sont dans l'incertitude.» A quand la réunion promise, nécessaire et urgente ?


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