"Si je n'avais pas eu cette opportunité, j'aurais de toute façon ouvert un bistrot dans l'enceinte même de L'Auberge." Jean-Luc Larvoir n'a pas eu à casser les murs de son Auberge de Sainte-Anne-d'Auray (56), une ancienne crêperie s'étant libérée à deux pas. L'Auberg'ine est née. Un bistrot contemporain de 40 couverts aux tons évidemment aubergines, flanqué d'une cave et d'une terrasse d'une vingtaine de places. L'établissement est tenu par Sandrine Larvoir et son mari Nicolas Legrand. "En tant qu'ancienne sommelière et ancien vigneron, le bistrot et la cave apparaissaient comme une évidence pour eux", explique Jean-Luc Larvoir.
Cuisine à l'ardoise
Chez les Larvoir, on travaille en famille. "Mon autre fille et son mari, deux anciens de chez Régis Marcon, sont restés à l'Auberge, en salle et en cuisine… Et en attendant, qui sait, mon fils qui est également dans le métier", confie Jean-Luc Larvoir.
"Nous proposons une cuisine à l'ardoise, il n'y a rien de fixe, avec un plat du jour, trois entrées et trois desserts qui changent régulièrement, témoigne Nicolas Legrand. Ici au bistrot, je réalise les cuissons et les finitions. Je propose quotidiennement un poisson et une viande."
Avec des formules à partir de 17 € le midi et le soir et un ticket moyen de 24 €, le succès est immédiat pour cette Auberg'ine. "Il n'existe pas de pendant dans les communes alentour. Nous drainons une clientèle affaires et de particuliers assez large qui, petit à petit, se met au vin et prend le réflexe de la cave", conclut-il.
Publié par Olivier MARIE