En France, le premier à avoir senti cette tendance, c'est Rémi Becherel. Cet ébéniste de Dordogne a créé Nid Perché en 2005.L'entreprise compte déjà 600 réalisations à son actif et s'est spécialisée dans la construction de cabanes haut de gamme avec parfois, salle de bains et jacuzzis, nichés dans les arbres. Pour se démarquer de la concurrence, il innove sans cesse. Pour l'été 2017, c'est une cabane perchée à 16 mètres de haut qui va sortir de ses ateliers. Un vrai challenge pour ses ouvriers de l'extrême qui devront installer plusieurs plateformes pour accéder à cette cabane, sans détériorer les arbres !
Sur le terrain, l'un de ses principaux concurrents, c'est Pierre-Stéphane Dumas, l'inventeur du concept breveté des bulles transparentes. L'idée de ses Bubble Tree : passer une nuit à la belle étoile dans un cocon douillet et protecteur. Vendu parfois jusqu'à 500 euros la nuit, ce concept français fait fureur partout dans le monde à tel point que son inventeur doit maintenant se battre contre les contrefaçons.
La nuit à la belle étoile, sans murs, ni toit, même transparent, mais dans un grand lit king size, juste posé au milieu des alpages à 1.800 mètres d'altitude avec majordome en gants blancs pour vous accueillir : voilà le pari fou qu'ont tenté deux artistes suisses. Et contre toute attente, le succès est immédiat : on y vient passer la nuit des quatre coins du monde ! Les artistes, qui s'improvisent désormais hôteliers, cherchent un nouveau lieu pour implanter un autre lit. Sur quels critères vont-ils sélectionner leur futur emplacement ?
Dans cette course à l'originalité, certains professionnels du tourisme sont prêts à miser beaucoup d'argent pour attirer les touristes. C'est le cas du zoo de la Flèche qui a investi trois millions d'euros dans des lodges insolites situés au coeur des enclos des animaux sauvages. Tigres blancs et autres ours polaires peuvent venir toquer à la baie vitrée de votre salon ! Avec cet investissement, Stéphane Da Cunha voulait relancer la fréquentation de son parc et diversifier son offre. A plus de 1.000 euros la nuit pour dormir au plus proche d'un ours polaire, a-t-il réussi son pari ?