Que ce soit pour y déjeuner, y goûter ou y boire un verre, le restaurant de Bobo, le beau, le bien, le bon, situé à Bernay (Eure), est ouvert en continu de 12 heures à 19 h 30, depuis son inauguration en août dernier. Il faut dire que le 'Bobo' prend place dans un tiers-lieu. Alors, entre les clients du magasin de créateurs, les travailleurs usant de l’espace de co-working et les participants aux ateliers, il y a toujours une ou deux bouches à nourrir.
“L’idée de créer ce tiers-lieu, nous est venue, car nous voulions créer un véritable lieu de vie. Nous voulons que les différentes activités que nous proposons se nourrissent entre elles. Par exemple, vers 11 h 30, les co-workers commencent à sentir les bonnes odeurs qui sortent de la cuisine, alors ça leur donne parfois envie de rester manger et de rencontrer les autres, de discuter”, témoignent Stéphanie et Tom Buisseret, dirigeants de Bobo, le beau, le bien, le bon.
Les espaces vivent tous sous le signe de l’éco-responsabilité. Dans le magasin de créateurs par exemple, tout provient de la région, les créateurs sont payés au prix juste et utilisent des matières écologiques. Une charte qui se retrouve dans les 30 couverts du restaurant. “La totalité des aliments que nous utilisons provient de Normandie. Nous nous approvisionnons chez une douzaine d’agriculteurs et de maraîchers à 20 km autour de Bernay. Cela nous permet d’être à flux tendu et de ne pas avoir de stock, ce qui veut dire moins de gâchis”, explique le couple.
La chef Marine Renard propose donc des recettes de saison et fait évoluer la carte chaque semaine, voire plus souvent. “Nous travaillons en fonction des ressources disponibles. Pour nous, c’est aussi une preuve de la fraîcheur de nos aliments”, complète Tom Buisseret.
Des bocaux pour éviter le gaspillage
Dans les semaines à venir, le couple va pousser le concept de restauration éco-responsable encore plus loin. “Dans un restaurant, on ne peut pas prévoir le nombre de couverts exact que nous allons réaliser alors, parfois, il y a des restes. Nous allons donc lancer Boco”, dévoile fièrement Stéphanie Buisseret, une gamme de bocaux consignés (2 €) dans lesquels la chef proposera ses invendus pour 1 ou 2 personnes plutôt que de les jeter.
Publié par Lolita Péron, Press Aletheia