Assurance chômage : l'accord trouvé oublie les métiers de service estime l'Umih

Publié le 30 mars 2017 à 13:36
L'Umih n'est pas d'accord avec l'accord trouvé par les partenaires sociaux. « Le résultat de cette négociation stigmatise les branches ayant recours aux contrats courts d'usage » et montre une méconnaissance totale des services. Dans le collimateur principalement, la surtaxe des contrats courts. « Recourir aux contrats courts pour un chef d'entreprise n'est pas un choix mais une adaptation nécessaire pour faire face au surcroît d'activité lors de manifestations culturelles et événementielles et lors de la saison. Ce n'est pas une solution temporaire à un problème transitoire mais une nécessité évidente répondant à un accroissement ponctuel de l'activité » résume-t-on rue d'Anjou. Thierry Grégoire, président de la branche saisonnier de l'Umih et porte-parole du syndicat pour les négociations sociales, ne décolère pas. « En l'état, cet accord est un marché de dupes, déclare-t-il. On a voulu rouvrir la négociation en jouant encore une fois sur le même prisme et sur le plus petit dénominateur commun entre partenaires sociaux. Les négociateurs ont préféré mettre des rustines, taxer certaines entreprises et salariés qui créent de la valeur en France, et exclure certains régimes pourtant très déficitaires, notamment celui des intermittents, des travailleurs transfrontaliers et des contractuels de la fonction publique. Ces trois exceptions représentent un coût de 1 milliard d'euros pour l'Assurance chômage. Les Français sont en droit d'attendre un paritarisme responsable, capable de proposer un dialogue social moderne et progressiste. »


Commentaires
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Anonyme

jeudi 30 mars 2017

Toujours les mêmes qui gardent leurs privilèges! Comme pour les retraites!
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jacques Delpy

jeudi 30 mars 2017

Je trouve cette déclaration d'un simplisme qui reprend en fait des positions politiques très réactionnaires;La dernière phrase est, notamment d'une grandiloquence 'creuse';il ne s'agit pas d'un 'paritarisme responsable' ce qui ne veut rien dire mais de la gestion par les partenaires sociaux d'une institution paritaire
créée en 1968 dont notre pays peut s'enorgueillir.

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