Depuis 2011, Appart'City agrandit son réseau et peaufine son concept. Constitué aujourd'hui uniquement de résidences implantées en centre-ville, le parc a atteint une taille conséquente. "Nous aurons 60 résidences ouvertes fin 2012 et environ 100 d'ici trois ans. Nous serons le plus grand gestionnaire de résidences urbaines en France", lance Pierre Vigna, président du groupe.
La qualité privilégiée
Avec la ferme intention de s'installer dans le fauteuil du leader sur ce marché, le nouveau p.-d.g. a mis les bouchées double. "Nous voulions un produit jeune et plus moderne. Nous avons confié le nouveau look à Laurence Médaouri-Lubetzki, décoratrice d'hôtels, et dans le même temps, nous avons amélioré le confort de la pièce au niveau de la literie, en prenant des matelas Bulltex de 24 cm minimum. Au niveau du mobilier, nous avons également privilégié la qualité avec du made in France." À ce jour, un tiers du parc a été rénové "mais d'ici à la fin de l'année tout le parc sera au niveau", précise Pierre Vigna.
Côté commercialisation, le site web a été refondu avec un soin tout particulier apporté à la réservation en ligne. "Nous sommes maintenant connectés à tous les canaux de distribution et nous gérons le planning des réservations sur tout le réseau" relève Pierre Vigna.
"Deuxième étage de la fusée"
Enfin, ne négligeant rien, Pierre Vigna a revu avec son équipe tous les outils de communication. Le nouveau logo, aux coloris plus neutres, représente un plan de ville stylisé. "Il illustre l'esprit de mobilité de nos visiteurs qui sont des urbains voyageurs", précise-t-il. Enfin, Appart'City s'est doté d'une application mobile avec vidéos incluses, mais uniquement disponible sur iPhone.
Depuis un an, le concept a beaucoup évolué, et de nouveaux procédés mis en place. "Nous sommes prêts à faire décoller le deuxième étage de la fusée précise-t-il, il ne nous reste qu'à finaliser notre politique de pricing." Après un chiffre d'affaires de 63 M€ en 2011, Pierre Vigna espère atteindre 75 M€ en 2012 soit + 20% par rapport à 2011.
Publié par Évelyne de Bast