Laurent Petit, chef triplement étoilé en 2019, revient sur son parcours de vie dans un carnet intime mêlant philosophie, poésie et anecdotes. On le connaissait créatif en diable, on le découvre spirituel, philosophe à ses heures et surtout plein d’amour. Un amour de la vie, un amour de l’autre, qu’il décrit comme une évidence qui s’impose à lui pour permettre de se construire.
De Bussières-lès-Belmont, en Haute-Marne, dont il est originaire, il raconte son enfance. Son père, boucher-charcutier, sa mère chaleureuse, leur amour et la grande liberté qu’ils lui concédaient. “Je recherchais les limites que je n’avais pas eues pour m’aider à me construire, ça m’a permis d’aller plus loin.” Sa femme, Martine, son alter-ego si précieux, tient une place essentielle dans ce cheminement.
Ces carnets intimes sont aussi pour lui l’occasion de montrer l’importance de révéler les jeunes. Et cela, le chef philosophe, le fera à Langres, patrie de Diderot, dans son nouvel établissement.