À Limoges, Benjamin Sicard reprend Chez la Germaine

Limoges (87) Le jeune chef, passé notamment par l'Élysée, jouera la continuité dans ce bistrot déjà réputé. Terroir et convivialité sont au menu.

Publié le 29 janvier 2019 à 15:05

Pour Benjamin Sicard (23 ans), Limoges (Haute-Vienne) est un port d’attache. Natif de la région, il y a effectué l’ensemble de son cursus scolaire, entre le lycée Saint-Jean et le CFA du Moulin-Rabaud, avant de poursuivre sa formation de pâtissier puis de cuisinier à Cambridge (Grande-Bretagne) et dans d'autres lieux. Dernière adresse professionnelle : le palais de l'Élysée où avec des confrères, il était chargé de la préparation des desserts et autres plats de réception. Des expériences qui vont lui permettre de développer tous ses talents Chez la Germaine, établissement situé au cœur du Vieux-Limoges, catalogué depuis de nombreuses années comme un lieu gourmand pour fourchettes solides.

Chez la Germaine conservera son enseigne. Son nouveau patron a juste changé la décoration intérieure, trouvant un piano complet en parfait état de marche. La salle peut accueillir 30 couverts, et se complète d’une terrasse de 25 places en période estivale. Côté personnel, les postes se réduisent à celui de Lilly, chargée du service, et des extras, tandis que Benjamin Sicard concocte ses recettes. Celles-ci se veulent sorties de la culture culinaire régionale, à base de produits du cru, obtenus chez les meilleurs fournisseurs du Limousin.

Bistrot d’abord

Pour un ticket moyen de 30 € en soirée, et de 20 € le midi, le gastronome avisé appréciera le sauté de veau à la moutarde, et autres viandes du terroir. La qualité et la diversité sont les maîtres mots de cette stratégie.

“L’adresse était connue pour son esprit bistrot, résume le nouveau propriétaire. Nous allons poursuivre, en proposant 30 % de nos menus sur l’ardoise, et en nous imposant les denrées quotidiennes du marché ; pas de grandes spécialités affichées, mais une cuisine évolutive calquée sur les saisons, le frais, les opportunités. Nous sommes dans un quartier touristique, et c’est un atout, mais nous avons une clientèle d’habitués de la cité, notamment lors des grandes puces mensuelles du même nom. Donc, tous les jours, nous inscrirons trois plats, trois entrées, trois desserts, et la carte de la semaine...”

Avec vingt couverts journaliers en moyenne depuis sa reprise en septembre, Benjamin Sicard est optimiste. Son ambition va d’ailleurs plus loin, puisqu’il n’exclut pas, dans quelques années, de poursuivre ailleurs son aventure (toujours dans la région), avec une devise : monter plus haut.

 

#BenjaminSicard# #ChezLaGermaine# #Limoges#


Photo

Publié par Jean-Pierre GOURVEST



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles

Dialoguez avec nos experts !

(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)

Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?

Un seul clic pour accéder à la suite :




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Technicien (Agent, Ouvrier) de maintenance H/F

75 - PARIS 08

Poste à pourvoir: Technicienn.e de maintenance (H/F/X) Au cœur du 8ème arrondissement de Paris, entre l'Opéra et les Champs Elysées, la Maison Astor Paris - Curio Collection By Hilton - est une parenthèse parisienne où le plaisir de recevoir met en scène convivialité et discrétion. En nous rej

Posté le 23 juillet 2025

Directeur - Responsable commercial H/F

35 - Saint-Malo

Bientôt… Le Grand Hôtel de Courtoisville, maison du groupe Beautiful Life Hotels <p class="" data-start="381" data-end="624">À quelques pas de la mythique plage du Sillon, le Grand Hôtel de Courtoisville** s’apprête à rouvrir ses portes en 2025, pour offrir à Saint-Malo une nouvelle adresse de carac

Posté le 23 juillet 2025

Réceptionniste H/F

75 - PARIS 03

Le Boudoir des Muses recrute pour son hotel , cocktail bar et salons bains. Longtemps restée secrète cette adresse était le mieux gardé du Marais. Un ancien théâtre du 19eme 'Le boudoir des Muses' construit sur le couvent des Filles du Calvaire, fermé par Napoléon car il serait devenu un bordel…

Posté le 23 juillet 2025