Pour Benjamin Sicard (23 ans), Limoges (Haute-Vienne) est un port d’attache. Natif de la région, il y a effectué l’ensemble de son cursus scolaire, entre le lycée Saint-Jean et le CFA du Moulin-Rabaud, avant de poursuivre sa formation de pâtissier puis de cuisinier à Cambridge (Grande-Bretagne) et dans d'autres lieux. Dernière adresse professionnelle : le palais de l'Élysée où avec des confrères, il était chargé de la préparation des desserts et autres plats de réception. Des expériences qui vont lui permettre de développer tous ses talents Chez la Germaine, établissement situé au cœur du Vieux-Limoges, catalogué depuis de nombreuses années comme un lieu gourmand pour fourchettes solides.
Chez la Germaine conservera son enseigne. Son nouveau patron a juste changé la décoration intérieure, trouvant un piano complet en parfait état de marche. La salle peut accueillir 30 couverts, et se complète d’une terrasse de 25 places en période estivale. Côté personnel, les postes se réduisent à celui de Lilly, chargée du service, et des extras, tandis que Benjamin Sicard concocte ses recettes. Celles-ci se veulent sorties de la culture culinaire régionale, à base de produits du cru, obtenus chez les meilleurs fournisseurs du Limousin.
Bistrot d’abord
Pour un ticket moyen de 30 € en soirée, et de 20 € le midi, le gastronome avisé appréciera le sauté de veau à la moutarde, et autres viandes du terroir. La qualité et la diversité sont les maîtres mots de cette stratégie.
“L’adresse était connue pour son esprit bistrot, résume le nouveau propriétaire. Nous allons poursuivre, en proposant 30 % de nos menus sur l’ardoise, et en nous imposant les denrées quotidiennes du marché ; pas de grandes spécialités affichées, mais une cuisine évolutive calquée sur les saisons, le frais, les opportunités. Nous sommes dans un quartier touristique, et c’est un atout, mais nous avons une clientèle d’habitués de la cité, notamment lors des grandes puces mensuelles du même nom. Donc, tous les jours, nous inscrirons trois plats, trois entrées, trois desserts, et la carte de la semaine...”
Avec vingt couverts journaliers en moyenne depuis sa reprise en septembre, Benjamin Sicard est optimiste. Son ambition va d’ailleurs plus loin, puisqu’il n’exclut pas, dans quelques années, de poursuivre ailleurs son aventure (toujours dans la région), avec une devise : monter plus haut.
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Publié par Jean-Pierre GOURVEST