Gustave Groebli a d'abord acheté le Logis dans lequel il séjournait lorsqu'il venait à Embrun (05), l'Hôtel de la mairie (2 étoiles). Puis il a doublé la mise en reprenant, voilà deux ans, l'établissement érigé presque en face. "L'hôtel de la Mazelière était fermé depuis une trentaine d'années", explique son petit-fils, Thomas de Mérindol, chargé de la commercialisation des établissements. L'entrée de cette belle demeure, ancienne propriété du marquis de la Mazolière, reste discrète. L'hôtel affichait plutôt sa noble façade sur l'artère piétonne voisine, la rue Clovis-Hugues. L'intérieur surprend : un grand escalier en colimaçon s'enroule autour d'un patio intérieur, offrant à chaque étage une douce lumière.
Quinze chambres y ont été déjà rénovées. Quinze autres le seront d'ici 2017, dont dix dans un esprit plus appartement avec kitchenette, pour diversifier l'offre d'hébergement. "Nous allons aussi aménager, au rez-de-chaussée, la réception, la salle de petit déjeuner et une bibliothèque", annonce Thomas de Mérindol. Un bain nordique devrait même être installé dans les caves. Le groupe Groebli Loisirs doublera ainsi sa capacité d'hébergement en coeur de ville.
Style gustavien
L'Hôtel de la marie compte déjà 30 chambres réparties sur trois étages. La plupart ont été déjà rénovées, dans le style gustavien que Gustave Groebli affectionne tout particulièrement. Et le style fait parfaitement écho aux somptueux décors du bar de l'établissement. "Nous n'avons rien touché, le bar est dans son jus", s'exclame Thomas de Mérindol. Mur en pierre, tables nappées de blanc et marron... La salle de restauration voisine (50 couverts) offre un cadre tout aussi traditionnel. Mais, aux beaux jours, c'est sur la terrasse que l'on vient déguster une cuisine du marché. "Nous pouvons y installer jusqu'à 120 couverts", indique Thomas de Mérindol. La table est donc toute trouvée pour les clients logés à l'hôtel de la Mazolière. Pour l'heure, les deux établissements gardent leur nom, mais fonctionnent de pair et visent tous deux un classement trois étoiles.
Publié par Nathalie RUFFIER