58 Qualité Street : la cantine cuisinée

Paris (75) Non loin d'Itinéraires, leur restaurant gastronomique désormais étoilé, Sylvain et Sarah Sendra ont ouvert une épicerie-bar à vins-restaurant où ils régalent à tarifs abordables.

Publié le 22 avril 2013 à 11:51

Tandis que d'un côté, Sylvain et Sarah Sendra, les propriétaires d'Itinéraires, restaurant récemment étoilé du Ve arrondissement, montaient en gamme, ils ouvraient à quelques rues de là une autre adresse. "Nous avions envie de faire un deuxième restaurant, plus populaire et relax, sachant ce que la maison allait devenir", explique Sylvain Sendra. 58 Qualité Street, né en septembre dernier, est à mi-chemin entre la street food et la cantine et condense en un seul et même lieu une partie épicerie-caviste, un bar à vins et un restaurant.

"C'est une cantine vraiment cuisinée, nous savons encore faire de la cuisine populaire et pas chère en France", s'exclame ce Lyonnais qui a pris exemple sur les bouchons pour créer ce concept de restauration. "Nous ne sommes pas obligés d'ouvrir un 'food truck' ou de copier les concepts anglo-saxons pour le prouver", indique Sylvain Sendra. Ouvert six jours et demi sur sept, sans interruptions de midi à minuit (sauf mercredi midi et dimanche soir), cette annexe se veut rassembleuse.

Simple et abordable

Celle-ci propose aussi bien de la charcuterie ibérique ou transalpine, des fromages affinés que des petits plats comme l'oeuf mayo (à 2,50 € !), des soupes, des salades, des makis, un gratin de lasagnes aux légumes, un tartare, des sandwichs, de la polenta faite dans une machine spéciale… "On propose ce qu'on avait envie de manger quand on est en congé", résume très bien le chef d'Itinéraires. Sur place, c'est Hirotaka Okada, chef japonais formé à ses côtés, qui s'occupe d'élaborer l'ardoise.

Derrière le comptoir, le cuisinier prépare tout sur place, sous l'oeil des clients, sauf une partie de la pâtisserie, faite dans le laboratoire de la maison mère. Pour accompagner, une sélection de vins est disponible au verre ou à la bouteille (droit de bouchon de 8 €). "Nous avons voulu rester simples et abordables, ça manquait dans le quartier", conclut-il. Pari réussi : étudiants, éditeurs, hommes d'affaires, familles et touristes y trouvent leur compte, sans complexe.


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Publié par Julie GERBET



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