Méthode Toyota : technique qui consiste à réduire le temps perdu des mouvements des employés

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Bernard Boutboul

dimanche 8 novembre 2009

Avec la récession et la compétition de plus en plus féroce dans le milieu de la restauration, Starbucks a décidé de revoir ses méthodes en se tournant vers la méthode Toyota ! Cette technique consiste à réduire le temps perdu des 'baristas'. Il ne sera plus question de se pencher sous le comptoir pour prendre les grains de cafés. Fini le temps perdu à jeter du vieux café et encore moins à placer les pâtisseries. Le vice-président de l’enseigne s’est baladé en compagnie d’une dizaine de personnes dans toutes les régions des États-Unis. Armé d’un chronomètre et d’un Monsieur Patate, il défiait les gérants des succursales en leur demandant d’assembler et de démonter le jouet en 45 secondes. Selon lui « les mouvements et le travail sont deux choses différentes. Les employés passent 30% du temps en mouvements. » C’est justement ce qu’ils veulent réduire. En réduisant le temps passé à préparer des cafés et d’autres breuvages, il croit que Starbucks peut en servir plus avec le même nombre d’employés, ou le faire avec moins de personnel. Cependant, certains des employés de la chaine américaine craignent de devenir des automates et de perdre ce qui différenciait leur bannière. Je ne sais pas encore ce que vous pensez de cette initiative mais je pense que la restauration est un métier qui attire de plus en plus de financiers et de grands capitaines d’industrie. Que ceux-ci sont persuadés que la restauration est un métier facile qui doit être structuré, industrialisé et formaté pour améliorer les cadences dans le but de démultiplier le chiffre d’affaires en boostant les rentabilité. Que ceux-ci vont « casser » les concepts qu’ils touchent les uns après les autres et la France a quelques groupes et chaines comme exemple ! Ils vont insatisfaire les clients qui ne reviendront plus et qui feront fonctionner un bouche à oreille désastreux. Ils verront au bout du compte qu’une seule chose : l’échec des méthodes à succès de l’industrie appliquée à la restauration. Pourquoi ? Tout simplement parce que la restauration est un métier de service, de manipulation humaine de produit, et d’une succession de contacts humains avec les clients. Et c’est tout cela qui crée l’alchimie complexe de la satisfaction et de la fidélisation d’un client dans ce métier. Le célèbre critique gastronomique François Simon dit que « nous vivons une lente asphyxie des émotions et des saveurs ». Si la restauration pouvait être robotisée et totalement industrialisée cela se saurait depuis longtemps…

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Bernard BOUTBOUL

dimanche 13 décembre 2009

Pas de panique Philippe!!!!
Il ne faut pas confondre Starbucks et votre petit bar à Paris et je dirai même qu'il vaut mieux être votre petit bar à Paris que Starbucks !!D'une part l'américanisme, la duplication à l'identique et la notoriété internationale vous diffèrent de Starbucks.Il vaut mieux être traditionnel, établissement unique humanisé avec une bonne notoriété et image locale. D’autre part Starbucks travaille avec une clientèle étrangère qui passe à Paris en venant de loin alors que la votre est très probablement une clientèle de quartier et de proximité. Sa clientèle n'est pas fidèle alors que la votre l'est. Vos prix de vente ne sont très certainement pas au même niveau que les siens. Enfin son emplacement à Opéra ne doit pas être le même type d'emplacement que le votre, en termes de passage, de zone de chalandise et surtout en termes de loyer à rentabiliser en vendant des cafés! Ne vous en faites donc pas vous serez encore là avec votre bar quand Starbucks ne sera plus là. Continuez à jouer la proximité, la fidélisation, les prix justifiés, la relation clientèle en vendant des produits en phase avec les attentes de vos clients. Et surtout, tant que vous avez des clients qui expriment leur mécontentement c’est que tout va bien. Le pire serait des clients qui ne disent rien mais qui ne reviennent pas….
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tylino

lundi 9 novembre 2009

j'ai connu sa au Québec c'était infernal
comme ils disent la bas une crisss de job
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roland

mardi 10 novembre 2009

JE CONFIRME
il y a de plus en plus (enfin non , ce sont les mêmes qui rachètent en fait) de restaurateurs financiers qui se foutent de savoir si les employés sont bien dans leur travail ,et qui prefère les gros résultats sur le bilan pour enrichir leur patrimoine ...et tout cela en véhiculant une image négative sur la profession et au détriment des patrons passion ,patrons de coeur....va falloir faire du ménage dans cette profession....oui je sais c'est utopique ...sniff
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do

mardi 17 novembre 2009

je confirme "je confirme"
Henry FORD a créé le travail à la chaîne. TOYOTA l'a porté à son paroxisme. L'homme est enfin un outil égal au robot, sauf sur un point: le robot (la machine) tombe peu en panne, alors que les entreprises Toyatisées (il y en a de plus en plus) voient le % d'accidents de travail grimper en flèche. Pas grave, ces "inconvénients" collatéraux ne grèvent que la sécu, pas les dividendes.
Je pensais que la déshumanisation qui caractérise ce concept créait un repoussoir pour nos professions basées sur le contact.
Bon, allez, je vais essayer de mettre mon personnel dans le moule:
- 15 secondes par client.
- phrases concises et "fermées" pour ne pas risquer d'engager une conversation avec le portefeuille que vous allez servir.
- pour éviter les déplacements inutils et optimiser vos gestes,le client viendra vers vous.
- service au bar ou au passe-plat,boisson au distributeur.
J'arrête: je suis en train de réinventer le self.
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tylino

mardi 17 novembre 2009

le cauchemar continu je mi revoie
reste que le revert de la medaille c'est bien sa l'absenteisme les accidents etc
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philippe

samedi 12 décembre 2009

comportement des clients
j'ai un petit bar à Paris, au Starbuck avenue de l'Opéra j'ai fait la queue 20 mn debout pour avoir un café dans un gobelet en carton et j'ai fait 3 fois le tour de la salle pour avoir une place. Personne ne disait rien.
De retour chez moi, je racontais mon aventure au comptoir et je me suis fait "engueuler" par des clients assis en terrasse parce que je ne les servaient pas assez vite....
on veut tout et son contraire...
convivialité mais service rapide, prix bas mais salaires élevés, des congés mais ouverture des magasins le dimanche.
Et je pense que le personnel n'est pas une charge mais un investissement qui rapporte...mais il me faudrait plus de temps de développer ma pensée !

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philippe

dimanche 13 décembre 2009

aucune panique
Je suis tout à fait d'accord avec l'ensemble de votre propos.
Je cherchais juste à comprendre comment ça marche et pourquoi.
Et sur certain point, un petit bar peut prendre des idées dans une chaine standardisée....

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