Votre exemple
Cher Etourisme de Bistro Romain est excellent car il montre que meme de très bons pros peuvent faire n'importe quoi et se planter.
En effet en 2000 FLO faisait un très (trop ?) gros chèque à Pozzo pour acheter un concept bon marché qui marchait bien pour un cout modique (parce que le carpa de 3g a volonté et la mousse au chocolat c'est pas du cout matière enorme)Le seul problème etait une image de marque deplorable au niveau du service.
Au lieu de s'attacher à remédier à ce problème, le groupe a changé de segment, augmenté la gamme de prix, supprimé les formules a voloté et tout cela alors que le pouvoir d'achat etait en baisse et que des enseignes à ticket moyen equivalent venaient de mettre la clef sous la porte '(Batifol, l'amanguier)

Bonnes analyses, ET et Castagnier... je trouve.

Exemple typique du problème..
Qu'est ce qui fait (encore) rever les français et ce pour quoi ils sont prêt à dépenser ???
Un bon petit restau, un petit week end provincial dans un hôtel sympa,une terrasse au bord de mer avec un muscadet et une douzaine d'huitres...
Mais essayez de vous offrir ce simple petit plaisir ..et vous allez voir la galère commencer pour réserver et construire votre séjour...
Comment trouver un hôtel indépendant ouvert ?...un restaurant simple et bon à proximité, des activités sympa dans la région ??? etc...
Alors, qu'en comparaison, un séjour de 3 jours à Marakech se réserve en 30 secondes et 2 clics internet ...avion, hôtel et restauration incluse...pour un budget défini (et un accueil et une commercialité exceptionnelle )!!
*** je ne parle pas des chaines bien sur...mais elles sont plutôt absentes du creneau des loisir..

C'est une réflexion de fond.
ET, vous rappelez très justement par là que la France a beau être la première destination mondiale du tourisme (tout le monde sait que c'est faux, mais bon), son organisation promotionnelle et son marketing touristique en sont encore à l'âge de pierre.

Cela s'explique en partie par la grande atomisation du tourisme français : un nombre incalculable d'opérateurs (restaurants, hôtels, résidences, villages de vacances, transporteurs, loueurs de toutes sortes, centres de congrès, offices de tourisme, etc.) qui travaillent chacun dans leur coin, sans complémentarité, sans coordination, voire sans entente entre eux.

De plus, l'esprit traditionaliste, artisanal (dans le mauvais sens du terme), souvent anti-progressiste et même corporatiste, bien ancré chez nous n'arrange pas la chose. Enfin, on ne travaille pas sur l'avenir. Le côté "tiroir-caisse", avec une vue uniquement sur le court terme, s'y impose également avec force.

Il existe des exceptions comme l'hôtellerie de plein air où l'on a tout compris et ce, depuis une bonne dizaine d'années. Le résultat pour eux est là : des clients bel et bien présents, fidélisables et fidélisés, des exploitations souvent rentables malgré la saisonnalité de leur activité, des offres (mobil-homes, notamment) régulièrement renouvelées, etc.

Et enfin, des ministères du tourisme sans moyens, donnés sans importance pour les gouvernements qui se succèdent et des élus qui pensent que le tourisme marche tout seul, s'appuyant sur le merveilleux de notre pays et se suffisant à lui-même.

Que faire ?

Que faire...? CMH
Monter un regroupement commercial qui proposerait en un clic une gamme d'une centaine de "séjours de france"...
Mais est il possible en france de regrouper sur un produit un hôtelier, un restaurateur, un transporteur, un prestataire ?
Collectifs pour se plaindre.... individualistes pour construire.

En etant un client regulier
cela existe c'est SNCF . COM
vous achetez un billet de train ou d'avio: on vous prose l'hotel, le resto, les activités, les pass visite et meme les spectacles...
Dans un creneau plus luxe vous avez COFRASE