Kir : ne peut-on plus utiliser cette mention ?

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francis

samedi 24 novembre 2007

Bonjour monsieur,
Je consultais votre réponse à Nicolas et j'ai remarqué que vous employez la dénomination Kir. Je viens d'être contrôlé par la DGCCRF et il m'a été dit de ne pas porter la mention 'Kir' celle-ci étant une marque déposée de la société Cusenier. Pouvez-vous m'apporter quelques précisions et me donner la terminologie à employer.
d'avance merci

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Paul Brunet auteur

samedi 24 novembre 2007

appellation 'kir'
Bonjour Francis,
Effectivement, le mot « kir » est souvent utilisé pour désigner un vin blanc cassis.
Cette utilisation donne lieu à de nombreuses polémiques. Certains prétendent qu’il ne peut s’appliquer qu’à un assemblage de cassis de Dijon et de bourgogne aligoté, en se référant au chanoine Kir.
En effet, au début des années 50, le Chanoine KIR, député-maire de Dijon, a remis à la mode « le vin blanc cassis » en le faisant servir lors des réceptions à l’Hôtel de Ville. Le Pape Jean XXIII, le Général de Gaulle, de nombreux chefs d’Etat, etc. ont ainsi eu droit à la dégustation de bourgogne aligoté additionné de crème de cassis de Dijon. La presse en a beaucoup parlé. Maintenant cette boisson se rencontre partout, même si elle est parfois fort éloignée de la recette originale.
Mais la DGCCRF a raison de vous inviter à ne pas porter la mention « kir » sur votre carte, car il s’agit bien d’une marque déposée (même s’il semble y avoir une certaine tolérance pour l’utilisation de ce mot).

Quelques précisions : source Legay Lagoutte
- Le 20 novembre 1951, l'accord officiel était notifié, par le Député Maire Félix KIR lui-même, sur le papier à entête de l'Assemblée Nationale : 'Je déclare donner en exclusivité à la maison LEJAY LAGOUTE le droit d'utiliser mon nom pour une réclame de cassis dans la forme qui lui plaît, et notamment pour désigner un vin blanc cassis'
- La marque 'KIR', déposée en 1952, appartient définitivement à la maison LEJAY LAGOUTE depuis l'arrêt de la Cour de Cassation du 27 octobre 1992 ».

En conclusion, je vous conseille de faire figurer sur votre carte la composition exacte de la boisson proposée, exemples :

- bourgogne aligoté et crème de cassis de Dijon (dans ce cas, il faut impérativement utiliser de la crème de cassis DE DIJON),

- crémant de Loire et crème de cassis, etc.

Cordialement.
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francis

samedi 24 novembre 2007

réponse à M. Brunet
merci du renseignement. Je vais modifier ma carte . Auriez-vous une appellation pour ce qui est improprement appelé "Kir Royal" Champagne + cassis, mure etc...
sincèrement votre
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Paul Brunet auteur

samedi 24 novembre 2007

réponse francis
Que pensez-vous de " cassis (ou mure) et effervescence champenoise" ?
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PMP132

lundi 3 décembre 2007

POURQUOI FAIRE
simple quand on peut faire compliquer!!!
Allez expliquer à une personne, encore plus à un étranger, qui vous demande ce que vous pouvez lui proposer comme apéritif que vous pouvez lui apporter une effervescence champenoise au cassis de Dijon alors qu'il ne connait que la référence KIR ROYAL.
Bien sur je suis légaliste mais il faut que les responsables arrêtent de pousser le bouchon aussi fut-il de champagne
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jmtamanoir

mardi 4 décembre 2007

Kir "royal"
Un avis personnel à propos de ce fameux "kir royal"...
Si cela a un sens commercial, c'est une aberration gustative :
le cassis tue le goût du champagne, et le champagne tue le goût du cassis....
Par contre, je vous conseille le champagne avec une "larme" de sirop d'amande, et si cela vous plait, pourquoi ne pas le proposer comme apéritif maison.
En ce qui concerne le "kir" et sa dénomination sur la carte, je vous propose 2 possibilités :
- si vous utilisez de la crème de cassis de Dijon et du bourgogne aligoté, vous devriez pouvoir utiliser la mention "apéritif façon kir"
- si vous n'utilisez pas ces ingrédients, mais autre vin blanc et un autre adjuvant que le crème de cassis, je pense que la mention "apéritif genre kir", ne devrait pas poser de problème.
- troisième possibilité : utiliser de la crème de cassis LEJAY LAGOUTE et du bourgogne aligoté, ette fois, vous devriez pouvoir dire kir...., profitez en pour raconter à vos clients l'origine de cet apéritif avec le chanoine Kir, je suis sûr qu'ils seront ravis
d'avoir appris quelque chose qu'ils pourront raconter à leurs amis..
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Paul Brunet auteur

mardi 4 décembre 2007

POURQUOI FAIRE
Tout à fait d'accord avec vous, pourquoi faire simple...
Oui, il serait souhaitable que les responsables ( mais lesquels: les parlementaires qui votent la loi, les magistrats, les représentants des restaurateurs ?) arrêtent de pousser le bouchon trop loin.
Comme vous, je suis légaliste. Mais, sans pour autant descendre dans la rue(même si cela est très à la mode actuellement), je suis persuadé qu'avec un bon avocat et en collaboration avec Legay Lagoutte, il serait possible de trouver une solution, à l'amiable, pour l'utilisation moins restrictive du mot "kir". Chacun y trouverait son compte: les professionnels, les clients et la DGCCRF.
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Paul Brunet auteur

mardi 4 décembre 2007

Kir "royal"
Bonjour,
Merci de nous donner votre avis personnel à propos du « kir royal ». C’est le principe du forum.
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire qu’il s’agit d’une aberration gustative. ( Comme le melon au porto, lorsque les deux sont de qualité irréprochable, mais il s’agit d’un autre débat…).
Un vin effervescent, champagne ou autre, avec une larme, vous faites bien d’insister sur « une larme », de sirop d’amande donne d’excellents résultats. Vous pouvez effectivement le proposer comme apéritif maison, mais dans ce cas vous devez indiquer la composition sur votre carte – VOIR , sur le site, LES DIFFERENTS ECHANGES, concernant l’utilisation de la dénomination « apéritif maison ».
La dénomination apéritif « genre kir » ne semble pas poser problème. Je vais faire des recherches sur le sujet auprès de la DGCCRF.
Effectivement, je peux vous confirmer que si vous racontez à vos clients l’origine de cet apéritif, en faisant référence au chanoine kir, ils seront ravis. Par expérience, je peux vous dire qu’Ils préfèrent ce genre d’anecdotes, à un discours, parfois suffisant, sur l’acidité fixe ou la malolactique. C’est la raison pour laquelle je cite de très nombreuses anecdotes dans mon ouvrage « le vin et les vins au restaurant » . Désolé pour la pub…
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Jeannot

lundi 2 juin 2008

kir
il n'existe pas de reglementation au sujet de l'apperitif kir maison ou kir petillant ou kir royal
la DGCCRF peut elle reprimé si nous utilisons un vin blanc sec avec creme de cassis autre qu'un blanc aligoté
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Paul BRUNET auteur

lundi 2 juin 2008

Kir jeannot

Comme je l'ai déjà signalé sur le site, la DGCCRF invite les restaurateurs à ne pas porter la mention « kir » sur leur carte,pour qualifier un vin blanc cassis. En effet, il s’agit bien d’une marque déposée (même s’il semble y avoir une certaine tolérance pour l’utilisation de ce mot).

Quelques précisions : source Legay Lagoutte
- Le 20 novembre 1951, l'accord officiel était notifié, par le Député Maire Félix KIR lui-même, sur le papier à entête de l'Assemblée Nationale : 'Je déclare donner en exclusivité à la maison LEJAY LAGOUTE le droit d'utiliser mon nom pour une réclame de cassis dans la forme qui lui plaît, et notamment pour désigner un vin blanc cassis'
- La marque 'KIR', déposée en 1952, appartient définitivement à la maison LEJAY LAGOUTE depuis l'arrêt de la Cour de Cassation du 27 octobre 1992 ».
(Voir les différents échanges sur le blog).
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bistrot 29

mercredi 4 juin 2008

kir, kir, kir
bonjour
je pense que si l'on prend tous les établissements français, restaurants, bars, disco, et que l'on verbalise tous ceux qui servent du KIR maison , mais pas d'origine, il y aura 99% des établissements fautifs, si on veut jouer sur les appellations pourquoi ne pas réprimander tous les pros de la restauration qui servent un pêche melba avec de la chantilly et sans gelée de groseille tiède....................

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