L’indemnité de licenciement doit se calculer sur le salaire brut du salarié, ce qui comprend ses avantages en nature nourriture qui font partie de son salaire brut. Vous devez donc prendre le montant de 1836,57 € comme base. En cas de chômage partiel dans la période précédant le licenciement, la rémunération servant de base au calcul de l’indemnité de licenciement est celles que les salariés auraient perçue s’ils n’avaient pas été au chômage partiel. (Cass. Soc. 27 février 1991, n°88-42.705 et Cass. Soc. 24 novembre 1993, n°89-43.679).
En cas de licenciement, le salarié ayant au moins 8 mois d’ancienneté dans l’entreprise bénéficie d’une indemnité de licenciement qui ne pourra pas être inférieure à :
- un quart de mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années
- et un tiers de mois de salaire par an pour les années à partir de 10 ans (art. R.1234-2 du code du travail).
Comme le précise l’article L.1234-9, les modalités de calcul de cette indemnité sont fonction de la rémunération brute dont bénéficiait le salarié antérieurement à la rupture du contrat de travail.
Le salaire à prendre en considération pour le calcul de l’indemnité de licenciement est, selon la formule la plus avantageuse pour le salarié, soit le salaire moyen des 3 ou des 12 derniers mois de travail précédant le licenciement (art. R1234-4).
À plusieurs reprises, la jurisprudence a considéré qu’en cas de chômage partiel dans la période précédant le licenciement, la rémunération à prendre en compte est celle que les salariés auraient perçue s’ils n’avaient pas été au chômage partiel (Cass. soc. 27 février 1991, n° 88-42.705, Cass. soc. 24 novembre 1993, n° 89-43.679).
En effet, les salariés ne pouvant pas, en principe, s’opposer à leur mise en activité partielle, la haute juridiction a, dans un souci d’équité, considéré que la rémunération servant de base de calcul à l’indemnité de licenciement devait être celle que le salarié aurait perçue s’il n’avait pas été mis en activité partielle.
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jeudi 30 octobre 2014