Client accompagné d'une prostituée : peut-on les refuser ?

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Sebou

lundi 29 mars 2010

Peut-on refuser un client accompagné d'une prostitué ???

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Daniel GILLOT

jeudi 8 avril 2010

Ce n'est pas aussi simple : très souvent il peut y avoir un
doute sur qui est professionnel(lle) ou pas : que ce soit pour aller aux chambres, séjourner au bar, ds le hall ou le restaurant... ce n'est pas facile et je pourrais vous citer qq « ratages » magnifiques avec des « particuliers » un peu trop maquillé(e)s, excentriques ou seulement quelqu'un cherchant de la compagnie pour la soirée.

D'autre part, la présomption d'innocence existe et donc il faut prouver complicité, intérêt ou négligence.

Ne pas oublier aussi que la prostitution n'e'st pas l'apanage des seules femmes, mais des hommes aussi avec comme clients des hommes ou des femmes.

Pour répondre à une demande de Sébou, la prostitution n'est pas interdite en France, mais le racolage.... et ça ce n'est pas facile : une dame qui répond, au bar, au sourire d'un monsieur, c'est quoi ? (voir + haut).

J'ai eu aussi des clients (hommes) disant : j'ai loué une chambre, il y a deux lits ou un grand lit, je peux inviter qui je veux, facturez moi une chambre double, mais vous n'avez pas à intervenir ds ma vie privée.

Dernier point pour Sébou, je suis choqué de le voir employer un substantif concernant les gallinacés pour désigner une prostituée qui , à mon sens, mérite le respect.

Donc tout ceci pour dire que ce n'est pas un sujet simple et, c'est vrai, qu'il ne faut pas oublier de faire le point de tps en tps vec les autorités de police....

cdlt - dg
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Philippe

vendredi 23 avril 2010

merci Pascale !
Oui je crois qu'il y a une grosse différence entre :
- 1 client de l'hôtel vient avec une prostitué
1 fois et 1 seules fois
- 1 prostitué vient avec son client et utilise l'hôtel pour la passe

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Sebou

vendredi 23 avril 2010

Je suis d'accord avec Philippe, le client qui vient...
accessoirement de manière discrète avec son casse-croute à l'hôtel. De plus nous avons un digicode à l'entrée, le client rentre de lui-même, généralement ils ont de jolis vitre teintées, donc parfois on ne voit même pas si le client rentre accompagné et à travers des vitres teintées on distingue encore plus mal la qualité de l'accompagnante. Comme je l'avais déjà précisé, de plus, je reçois quasiment que des commerciaux en semaine, et il y entre 50 et 60 % qui consomment de l'amour tarifé à pas cher, alors si je me met à faire la loi de manière stricte, j'aurais de grosses répercutions sur mon T.O, que faire ? Je pense qu'il faut garder un œil ouvert, mais en cas de soucis cela devrait aller, on travaille régulièrement avec les Institutions policières, pour d'autres motifs.
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alain

vendredi 23 avril 2010

louer la chambre d'accord
moi je connait des patrons qui loue pour une heure (donc fautif).
mais pour la nuit je connais des (vrp) qui change de femme chaque fois mais ces femmes ne sont pas des prostituées comment faire demander au client pour etre sur ?
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Daniel GILLOT

samedi 24 avril 2010

Il fait que P.C lise ce que j'écris sans transformer mes
propos ; je n'ai jamais dit que les prostituées pouvaient utiliser les hôtels pour leur prestations, mais y rejoindre des clients ou venir avec des clients ; et comment l'on reconnait un ou une prostituée.

Naturellement si ds ce domaine P.C. est plus compétente que des commissaires de la Mondaine ou des commissaires divisionnaires !!

cdlt - dg
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Philippe

samedi 24 avril 2010

la mondaine....
Daniel fait dans l'humour ?
Je préfère attendre le développement de Pascale sur la définition juridique du proxénétisme hôtelier....
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Daniel GILLOT

samedi 24 avril 2010

J'en ai effectivement bcp, en qq décennies confronté à ce pb
mais croustillantes ? Pas spécialement, car tt ceci est souvent triste....

cdlt - dg
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Sebou

dimanche 25 avril 2010

Daniel une petite histoire serait intéressante c'est un
échange d'expérience, pour que ceux qui se retrouvent dans la même situation sache comment réagir. C'est sur que c'est triste mais ça partie de notre quotidien. Il y a des prostituées de base, que l'on repère assez facilement, la version de luxe qui peut s'apparenter à une maitresse, c'est assez Cornélien comme analyse.

J'ai travaillé dans un hôtel lorsque j'étais night et 2 prostituées avaient louées une chambre et faisaient leurs passes toute la nuit, le patron n'avait aucun scrupule, nous étions à proximité d'un lieu propice, c'était un hôtel chic tout de même.
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Daniel GILLOT

dimanche 25 avril 2010

Un exemple sur la difficulté d'aller au bout d'un pb de
proxénétisme hôtelier.

J'étais directeur d'un grand hôtel qd le chef de réception me fit part des ses soupçons qt à l'action du standardiste de nuit pouvant fournir des compagnes tarifées à des clients.
Le standardiste, français, avait vécu 15 ou 20 ans aux USA, était totalement bilingue, d'un contact très agréable, très apprécié des clients qt à sa serviabilité...

Soupçons étayés par qq remarques discrètes de clients, mais pas l'ombre d'une preuve.
Quelques semaines plus tard, le chef de réception m'indique qu'un client Indien avec lequel il avait noué des relations cordiales reconnait avoir, lors d'n voyage précédent, bénéficié de l'entregent de notre standardiste et qu'il avait bien l'intention de recommencer.

Ce client accepte de nous donner toutes les informations, il contacte le soir même le standardiste qui lui annonce l'arrivée d'une compagne ; de fait environ 3/4 d'heure après, le chef de réception, voit arriver une jeune femme, BCBG, pouvant tt à fait passer pour une cliente, femme d'affaires, passer devant le service de sécurité (dirigé par un commissaire de police en retraite), sans ambages, prendre l'ascenseur et s'arrêter à l'étage du client.

Le lendemain, le client accepte d'exposer par lettre manuscrite, en anglais, le détail du modus operandi, les heures, le tarif, même l'indication du montant que la jeune femme a bien voulu préciser qu'elle redonnait à l'intermédiaire.

Photocopie du passeport du client ; mise à pied immédiate, procédure de licenciement lancée, je porte plainte pour proxénétisme hôtelier contre le standardiste alors qu'il était en fonction ds l'hôtel..... Tout ceci se passe ans pb particulier.

QQ semaines plus tard, je reçois un appel téléphonique du Procureur de la République qui m'indique être en train de suivre ma plainte et qu'il voudrait me rencontrer.

Je me retrouve devant les bureaux des procureurs de la république,au Palais de Justice, sur un banc avec autour des gendarmes entourant des prévenus menottés (curieuse impression de brusquement changer de monde )

Le procureur me dit qu'il doit entendre le client, lui faire faire une déposition prise par le greffier, que sa lettre et son passeport ne suffisent pas pour instruire la plainte déposée.
Las ! le client est reparti pour New Delhi et nous n'avons aucune idée sur un prochain séjour.

Le Procureur de la République, m'expose qu'il ne doute pas un instant de la véracité de tout ceci, que la concubine de notre standardiste est une prostituée fichée et est soupçonnée de liens avec un réseau de call girls.

Donc, non seulement il me confirme qu'il ne peut rien faire, mais me conseille d'annuler mon dépôt de plainte car, en absence de l'audition du client, « il n'y a rien dans le dossier et que l'avocat du standardiste pourrait porter plainte contre moi personnellement pour dénonciation calomnieuse » ; il ajouta qu'il ne pouvait pas exclure qu'une vengeance s'exerce contre moi ou mes proches et me conseillait d'ailleurs de faire attention !!

J'ai annulé la plainte le coeur gros, le client n'a jamais refait surface et je n'ai plus jamais entendu parler de cette affaire.

cdlt - dg
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Roger

lundi 26 avril 2010

Votre salarié a-t-il contesté son licenciement devant le CDP
pour licenciement abusif ? L'on peut s'attendre à tout !
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Daniel GILLOT

lundi 26 avril 2010

Suite affaire de proxénétisme.......
Non, le salarié licencié pour faute lourde (pas de préavis, pas de paiement des CP) n'a pas moufté.

Mais votre intervention me permet de compléter mon exposé d'hier sur un point qui peut être utile à certains.

l'hôtel organisait deux fois par an une soirée du personnel, l'une en fin d'année, l'autre avant les vacances ; chaque salarié pouvait venir accompagné.

les consignes données aux chefs de départements et aux chefs de services étaient de ne pas rester entre eux, mais d'être avec leurs collaborateurs respectifs pour améliorer les contacts humains.

Cette règle valait pour loi aussi et je me suis retrouvé un soir à la même table que le standardiste et sa compagne, jeune et accorte trentenaire dont rien, dans la façon de s'habiller ni le comportement ne laissait supposer la profession ;

au cours de la soirée mon « homme » me dit d'abord « nous pourrions terminer la soirée ds une boite, tous les trois, avec ma compagne ; facile de lui répondre que c'était la soirée du personnel et que je devais y être présent.

Un peu plus tard, nouvelle couche en suggérant que la semaine suivante nous puissions, lors de sa soirée de repos, nous retrouver, tjrs en boite, sa compagne, lui et moi....... courtoisement je répondis que nous verrions, mais que mes journées étaient déjà bien longues...... une autre fois, le croisant ds le couloir, il me refit la même proposition ce que je trouvais étonnant, mais sans y prêter trop attention.....

Avec le recul, il est bien certain que Monsieur se serait absenté à un moment donné et que Madame aurait essayé vraisemblablement de me mettre ds un lit où, je pense, des photos auraient été prises pour avoir ensuite essayer d'avoir barre sur moi...

Un long fleuve tranquille, vous dis-je......

cdlt - dg

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