"Les événements d'affaires ont été maintenus, se réjouit Denis Cippolini, président de l'Umih 06 et du Syndicat des hôteliers métropole Nice Côte d'Azur. Notre saison hivernale a donc été bonne. Le maintien du Marathon Nice-Cannes a été un déclic positif, signe que nous étions capables à nouveau d'accueillir de gros événements sur la Côte d'Azur." Les prix moyens pendant le Carnaval de Nice ont même bénéficié d'une légère hausse de 1 €, symbolique mais encourageante. "Sur le cumul 2017 à fin mai, le RevPAR dans l'hôtellerie urbaine reste stable à 80 € HT mais en hausse dans le luxe", indique le CRT.
Rassurer les voyageurs
Les fonds débloqués par les institutions régionales et locales ont permis de créer une opération de promotion et de communication exceptionnelle autour de la marque Côte d'Azur France, qui a donné un nouveau souffle au tourisme azuréen. Des voyages de promotion ont été organisés pour rassurer les voyageurs loisirs sur la sécurité de la destination. Le maintien et la relance de l'hôtellerie azuréenne sont donc passés par une logique de destination, et l'ambition de Denis Cippolini est de créer plus de transversalité entre les hôteliers et les autres professionnels qui font vivre le tourisme sur la Côte d'Azur. Les défis à venir pour les hôteliers niçois sont multiples, mais deux priorités semblent se détacher : s'assurer que les hôteliers de la Métropole Nice Côte d'Azur seront mis dans la boucle de toutes les décisions en lien avec le tourisme, d'affaires ou d'agrément et augmenter la part du tourisme d'affaires dans leur activité pour une annualisation de l'activité.
En plus d'avoir cherché à surmonter économiquement l'attentat, les hôteliers niçois ont joué la carte de la solidarité en accueillant gracieusement les familles de victimes à la suite de l'événement, et les feront bénéficier de tarifs négociés pour les commémorations du 14 juillet 2017.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE