À l’Holiday Inn Paris Saint-Germain-des-Prés (Paris, VIe), Marc Salhany, le directeur commercial du groupe AG EQ California, qui possède quatre établissements en Île-de-France (à Paris, Boulogne-Billancourt et Bougival) propose une offre de télétravail. “Nos hôtels n’ont jamais été fermés, explique-t-il. Ici, rue de Vaugirard, nous travaillons avec au minimum six collaborateurs contre 46 en temps normal. Contrairement au premier confinement, nous accueillons des séminaires jusqu’à 50 personnes.”
Différentes mesures ont été prises, détaille le directeur commercial : “Nous respectons les gestes barrières, la distanciation entre les tables et évitons les sources de contaminations potentielles comme les stylos, les blocs-notes… Les repas sont servis sous forme de plateaux-repas sertis, chauds ou froids, livrés par nos partenaires. Nous envisageons de produire des repas dans notre hôtel de Boulogne pour livrer les autres établissements du groupe.”
“Les petits séminaires de trois ou quatre personnes se déroulent dans les chambres louées en journée sur un créneau assez large, allant de 8 heures à 20 heures”, explique le jeune cadre de 33 ans, arrivé le 23 février dans le groupe, trois semaines avant le premier confinement : “D’un taux d’occupation de 90 %, nous sommes actuellement passés à 15 % mais nous nous sommes ouverts à de nouvelles clientèles : des soignants, des politiques, des sportifs, des membres de l’aviation privée et des télétravailleurs.”
Chambres avec lit rabattable
Dans l’hôtel, deux chambres disposent d’un lit rabattable. “Ce sont celles que l’on propose en premier pour le télétravail. Elles servent aux entretiens d’embauche, aux interviews ou aux petites réunions de trois à quatre personnes. Elles disposent d’un large bureau, d’un tété, de toilettes et d’une salle de bains privative, de cafés, d’eau et du wifi haut débit.” L’élégance du lieu se prête à recevoir des clients. La possibilité de rabattre le lit est un argument pour ne pas créer un sentiment de gêne face à une ou un invité.
“Les tarifs de nuit sont de 130 à 140 €. Nous la proposons en journée à partir de 70 € selon la période. Les clients, après une première expérience, reviennent”, explique Marc Salhany, ancien de l’école Ferrandi, situé à proximité : “Nous avons même proposé de loger des élèves de l’école !” Certains aménagements se révèlent très pertinents pour l’offre de télétravail : “Notre établissement situé dans le quartier Saint-Michel dispose d’un rooftop, ce qui est un argument pour les clients en ‘daysuse’, tout comme les balcons, en particuliers pour les fumeurs”, précise notre hôte.
La réception est toujours joignable pour imprimer un document, réserver un train, appeler un taxi. “Si nous avions un taux d’occupation élevé, les locations de chambres en bureaux seraient plus compliquées. La clientèle américaine demande parfois la privatisation totale d’un étage”, souligne le directeur, qui se félicite toutefois de cette nouvelle offre : “Dès notre inscription sur la plateforme de réservation Dayuse, nous avions une première réservation !”
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Publié par Francois PONT