Depuis le douloureux épisode #BalanceTonBar#, et alors que cet été, plus de 1 300 plaintes ont été déposées pour “suspicion de soumission chimique” en France, les représentations professionnelles du secteur sont mobilisées. “Depuis le début de l’année, on a compté 50 fermetures administratives. C’est trop!, s'inquiète Marcel Bénézet, président des cafés, bars, brasserie et établissement de nuit au GNI-HCR. La solution, c’est la vigilance et la prévention. On a poussé les fouilles, les bars de nuits sont surveillés, mais il faut toujours rester prudent.”
Des protège-verres anti-intrusion
Bien sûr, les campagnes d'affichage restent un incontournables. “La prévention se fait partout, à l’entrée, dans l’établissement, jusque dans les toilettes”, commente Marcel Bénézet. Elles s'associent généralement à la distribution de protège-verres.
Brice Sannac, président de l’Umih des Pyrénées-Orientales, confirme : “Cet été, nous avons mis en place dans 150 établissements du département des Safe Cover.” Un dispositif en partenariat avec la CCI locale et la brasserie Milles, qui a nécessité la mobilisation de 7 000 €. Dans la Somme, c'est avec le soutien de la préfecture que l'Umih a pu distribuer environ 5 000 protège-verres et affiches de prévention à 40 établissements de la ville d'Amiens.
Les dérives de l'alcool
Ville étudiante, Amiens figure parmi les villes plus à risques, comme Rennes, Montpellier, Lyon, Bordeaux, Paris ou Lille… Mais d'autres régions, moins concernées par les risques de drogue, sont aussi mobilisées sur les questions de sécurité.
En Saône-et-Loire, par exemple, l'Umih a signé, avec l'État, une charte des bonnes pratiques des débits de boissons afin de montrer patte blanche en vue d'une autorisation d'ouverture tardive."La charte des bonnes pratiques des débits de boissons vise à ce que nos adhérents qui le souhaitent, une trentaine, puissent avoir une autorisation d’ouverture tardive”, explique Daniel Rogie, vice-président de l’Umih 71.
En ligne de mire : les dérives liées à l'alcool, bagarres et risques d'accidents. “La charte prévoit un calendrier d’événements de promotion sur les boissons non alcoolisées ou encore sur la sécurité routière”, précise Daniel Rogie. Et l'Umih 71 compte bien s'appuyer sur cette charte, aussi, pour développer un programme de formation à destination de ses adhérents, notamment pour “l’accueil d’un public alcoolisé”
nuit #protègeverre# securité prévention
Publié par Eléonore Chombart