De l’opportunisme, de la chance et beaucoup de nuits blanches : voilà le secret de Luc Sananes pour réussir dans le milieu. L’homme de 34 ans n’a en effet jamais ménagé ses efforts. Mieux, il n’a pas oublié d’en faire profiter les autres : “Il n’y a pas de recette miracle pour faire une belle carrière, il faut surtout réfléchir à ce qui nous rend heureux, insiste le cofondateur, avec Olivier Chini, des Niçois, restaurant branché au cœur du XIe arrondissement de Paris. Pour ma part, c’est tout autant être bien dans mon boulot, développer mon business, mais aussi créer de l’emploi et faire évoluer les mentalités.” En quatre ans, ce Niçois d’origine a ainsi relevé le pari d’ouvrir deux restaurants parisiens et développé en parallèle une marque d’épicerie fine. Celle-ci est aujourd’hui distribuée dans près de 350 points de vente.
Toucher à tous les domaines
Luc Sananes est natif de Nice. Il débarque dans la capitale pour étudier le management. À l’époque, il travaille dans la restauration, histoire de se faire un peu d’argent. Luc Sananes voyage aussi : “Espagne, États-Unis, Mexique, Dubaï… Mes pérégrinations m’ont apporté une belle ouverture d’esprit et surtout un lot d’expériences aussi ludiques que formatrices.” Son MBA en poche, il commence dans une grande banque. Malheureux, il quitte rapidement ce job pourtant très rémunérateur pour voyager à nouveau. Puis, retourne à ses études pour décrocher un master en hôtellerie. “Restauration, management, finance… C’est le fait de toucher à tous les domaines qui m’a beaucoup plu. La restauration est un milieu qui déborde d’imagination, où tout est possible si l’on s’en donne les moyens.”
Ambiance chaleureuse et cuisine goûtue
Voilà donc qu’à 30 ans, il acquiert Les Niçois, restaurant à concept où musique et nourriture cohabitent gaiement. “On boit du Ricard et du rosé de Provence, on joue à la pétanque au sous-sol et, surtout, on partage de savoureuses assiettes, faites de produits bio et de saison.” Tout aussi réussie, l’ambiance est ici chaleureuse, avec grandes tablées de bois et chaises d’écolier. On y côtoie les habitants du quartier mais aussi des salariés du coin.
Mais Luc Sananes est un homme de challenge. Il décide de poursuivre l’aventure en lançant son épicerie fine. “C’est une déclinaison de notre marque : des recettes 100 % naturelles et qui sentent bon le Sud”, résume t-il. Aujourd’hui, la marque se déploie en France comme à l’international, et se décline sur des tapenades et autres sardinades.
Nouvel horizon : Los Angeles
À côté de la Grande Épicerie du Bon Marché, la marque s’est étendue aux Galeries Lafayette et dans une centaine de Monoprix. Ses références se sont même exportées au Japon, en Belgique, au Royaume-Uni et en Italie. “Nouvel horizon : Los Angeles”, glisse-t-il non sans une certaine fierté. Dernier-né des deux potes-associés : Le Yacht Club, amarré dans le IXe, une brasserie géante aux allures de Croisière s’amuse sur deux étages. Et parce que la team des Niçois ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, elle prévoit l’ouverture d’un troisième restaurant à Nice pour la mi-2020.
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Publié par Mylène SACKSICK