Marie Goigoux a des diplômes (CAP et BP), elle connaît bien la maison, qui a une bonne réputation. "Je n'ai pas fait d'étude de marché. Travaillant ici, je connaissais tout le potentiel et la réalité des chiffres." Aussi, quand elle présente son prévisionnel et les bilans aux banques pour financer le rachat, elle pense que les choses vont aller vite. "Notre banque nous a dit oui, puis nous a fait traîner avant de refuser le prêt sans explication. Nous nous sommes tournés vers un autre établissement, et en deux jours tout était signé." Pour le prix, Marie Goigoux n'a pas discuté. "Il était tout à fait correct", convient-elle. Les affaires marchent si bien qu'en 2012, elle rachète même les murs. Soit un investissement total de 300 000 € pour le fonds et 400 000 € pour les murs.
"Une visibilité mondiale"
Pour la commercialisation, elle ne se complique pas la vie. "Avec booking, j'ai une visibilité mondiale. Mais j'ai aussi des clients clermontois qui s'échappent de la ville le temps d'un week-end." Elle utilise aussi les coffrets cadeaux pour la commercialisation. Les résultats sont corrects, avec un le taux d'occupation de 70 %. Elle s'appuie également sur les réseaux sociaux pour effectuer sa communication. La restauration, 100 % terroir auvergnat (coq au vin, potée, tripoux, truites…), a reçu un Bib Gourmand du guide Michelin.
Publié par Pierre BOYER