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Le Princesse Flore, le seul hôtel cinq étoiles de la
chaîne Best Western Prestige, est situé à Royat, dans l'agglomération clermontoise.
Un pari dans un département ou les établissements de luxe ne sont pas légion. Seuls
le château de Codignat et le château de la Canière arborent autant d'étoiles
dans le département. Mais à la différence de ces deux établissements, le
Princesse Flore se positionne aussi sur la clientèle des membres du club
hôtelier de Clermont, association à laquelle il appartient : des hommes d'affaires
en semaine et des familles à la recherche de loisirs les week-ends. "Nous
jouons sur les tarifs pour nous adapter en continu à la demande",
explique Bruno Ibanez, directeur
de l'établissement depuis début décembre dernier. "Nous avons un établissement
atypique, avec du caractère", estime-t-il. L'ancien hôtel date du
XIXe. Fermé de longues années, il a été racheté et rénové par l'homme
d'affaires Isidore Fartaria. Il a fallu alors marier l'ancien et le
moderne, ajouter un ascenseur sans rien dénaturer, aménager les chambres sans toucher
aux murs. Rouvert en 2009, l'hôtel a intégré la collection Best Western
Premier.
Classique et chaleureux
Le Princesse Flore propose "du classique mais dans une ambiance humaine et chaleureuse. Qui dit 5 étoiles, dit un service, une qualité mais aussi de la convivialité. Les clients ont besoin de cette personnalisation", explique Bruno Ibanez. Avec un taux d'occupation de 43 % en 2013, la marge de manoeuvre est importante. "Nous travaillons sur les packages, comme la remise en forme avec l'accès direct à Royatonic, le centre thermoludique qui jouxte l'hôtel. Nous répondons aux demandes qui passent via le club des hôteliers clermontois pour tous les congrès et manifestations dans l'agglomération. Et nous voulons augmenter notre clientèle, celle d'affaires mais aussi en visant d'autres secteurs comme les équipes de rugby qui viennent se frotter à l'AS Montferrand."
"Nous devons savoir profiter de l'environnement", assure le directeur de l'hôtel. D'où une terrasse panoramique avec vue sur Clermont-Ferrand. "Nous envisageons de la couvrir, car le fraîcheur tombe vite les soirs. Nous voulons pouvoir l'utiliser à l'année." Cela se traduira par des meilleures propositions tant pour les séminaires que pour les fêtes de famille, "un marché où nous voulons nous repositionner", ajoute Bruno Ibanez. L'autre terrasse, située devant l'hôtel, va aussi être réaménagée.
Menu d'appel et brunch
Côté restauration, "nous devons attirer la clientèle locale, explique le directeur du Princesse Flore. Et pour cela, nous allons revoir nos cartes. Mais en restant sur nos bases : produits frais, locaux, venant de petits producteurs." Le chef Stéphane Bignon, présent depuis l'ouverture, dirige neuf personnes en cuisine pour une ouverture sept jours sur sept. "Nous préparons tout dans les cuisines. En terrasse panoramique, nous faisons les cuissons et l'envoi." Il y a un menu d'appel, baptisé Le Panier du Flore, servi du lundi au samedi, à 20 € avec entrée, plat et "un vrai café gourmand fait maison". "Ce menu dépend des produits de saison, précise Bruno Ibanez. Il faut s'adapter et proposer des plats qui sortent un peu de l'ordinaire." Les autres menus s'échelonnent de 28,80 € à 47 €. Le dimanche matin l'établissement sert un brunch à 43 € avec une coupe de champagne offerte. Pour dix euros de plus, l'établissement propose une entrée pour Royatonic. "Cela marche bien, nous faisons entre 40 et 60 couverts" pour le brunch. Le restaurant sert 90 couverts par jour en moyenne, pour un ticket d'environ 30 € le midi et 50 € le soir, boissons comprises.
"Nous sommes un 5 étoiles accessible, conclut Bruno Ibanez. Nous devons à la fois attirer la clientèle des établissements de luxe et la clientèle locale en sachant proposer les bons produits. C'est comme cela que nous réussirons."
Publié par Pierre BOYER
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