À la recherche d'un hôtel à vendre dans le Sud-Ouest, Jean-Philippe
Servy et son associé Brice Etchebert ont vite vu le potentiel de l'hôtel
La Croisette, un 2 étoiles certes vieillissant mais idéalement situé à deux pas
de la plage, de l'hyper-centre et de la gare de Royan (Charente-Maritime). "Le bâtiment était classé, il y
avait un espace bar et la possibilité de faire un restaurant. Il fallait tout
redynamiser et donner une identité propre à l'établissement. Royan mise sur son
patrimoine des années 1950, nous avons donc choisi ce thème pour la décoration.
Nous avons investi 20 000 € pour une première tranche de rénovation",
détaille Jean-Philippe Servy, un ancien journaliste qui a tenu divers
commerces, dont l'hôtel familial à Biarritz.
Inauguré en mars dernier, l'hôtel La Croisette compte 14 chambres. Remises au goût du jour
pour la saison, elles vont subir une seconde phase de rénovation avec un
relookage total, à hauteur de 20 000 € également. "Nous
commencerons les travaux en octobre. Nous faisons tout nous-mêmes, à part la
plomberie et l'électricité. Elles devraient être prêtes fin janvier",
précise le propriétaire, qui ouvre son établissement à l'année. Dans la cour
intérieure, une piscine ou une terrasse trouveront peut-être leur place à l'avenir.
Un lieu pour les clients et les habitants
Les associés ont en outre développé la partie restauration avec le Lunch
bar, en licence IV, ouvert en continu de 8 heures à 21 heures
actuellement. La carte affiche des assiettes gourmandes, des salades, une
restauration de type brasserie renouvelée chaque semaine, "sauf le hamburger basque et la
salade César, qui rencontrent un grand succès", sourit Jean-Philippe Servy. À partir
de 18 heures, l'établissement propose des tapas et des ardoises. Les
associés réfléchissent à instaurer des animations musicales.
"Nous voulons offrir un très bon deux étoiles, nous ne visons pas plus
haut. J'aime la clientèle de cette gamme d'hôtels. Je souhaite fidéliser les
clients, et également m'inscrire dans ce quartier de la gare, en pleine
mutation. Il y a une réelle attente des habitants quant au développement de la vie
de quartier", ajoute-t-il. Un sens du contact bénéfique pour la fréquentation, déjà à
la hauteur des prévisions.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau