Le contrat d’engagement jeune (CEJ)
Dans son communiqué de presse, le ministère du Travail rappelle que depuis son lancement au 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune (CEJ) a bénéficié à plus de 405 000 jeunes de 16 à 25 ans (29 ans pour les personnes reconnues travailleur handicapé) qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable, qui ne sont pas étudiants, ne suivant pas une formation et qui souhaitent s’engager activement dans un parcours vers l’emploi.
45% des bénéficiaires du CEJ n’ont pas de diplôme et 59% présentent un niveau inférieur au bac et 30% résident dans des quartiers prioritaires.
Mis en œuvre par Pole emploi et les missions locales, le CEJ offre un accompagnement intensif, d’au moins 15 h par semaine, et personnalisé par un référent unique.
Pour sécuriser l’accompagnement des jeunes les plus en difficulté, une allocation mensuelle pouvant aller jusqu’à 528 € peut être versé sous condition.
L’apprentissage connait un record
Elisabeth Borne a déclaré selon le communiqué que « l’année 2022 a également été marquée par un record de l’apprentissage, dans tous les secteurs économiques : en 5 ans, nous sommes passés de 240 000 à plus 830 000 apprentis par an en France, et enregistrons en 2022 une hausse de 14% par rapport à 2021. »
Dans le même temps, Le niveau d’insertion professionnelle a ainsi continué de progresser : en juillet 2022, dans les douze mois qui ont suivi l’obtention de leur diplôme, 75% des jeunes apprentis de niveau CAP à BTS avaient décroché un emploi, soit une hausse de trois points depuis 2021 (Dares).
Pour soutenir la mobilisation des entreprises dans l’accueil des apprentis et atteindre l’objectif du million d’apprenti par an d’ici 2027, le président de la république a annoncé le maintien de l’aide à l’embauche d’apprentis de 6 000 euros jusqu’à la fin du quinquennat.
L’année 2022 et le premier semestre 2023 ont également vu le développement des aspects internationaux de l’apprentissage, à travers l’apprentissage transfrontalier et la mobilité des alternants. Désormais, les apprentis qui le souhaitent peuvent effectuer une partie de leur formation, pratique ou théorique, dans un pays frontalier de la France.
L’objectif du gouvernement est de permettre à la moitié d’une classe d’âge d’avoir passé, avant ses 25 ans, au moins six mois dans un autre pays européen. Ainsi, une proposition de loi pour faciliter la mobilité internationale des alternants a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 11 mai 2023, et sera bientôt examinée au Sénat.
Communiqué qui rappelle que depuis janvier 2019, une aide financière forfaitaire de 500 euros a été mise en place pour permettre aux apprentis de financer leur permis de conduire. Aide qui sera étendue durant l’année 2024 aux jeunes en lycée professionnel.
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