À une heure et demie de Lyon et une heure de Saint-Étienne, nichée sur les
hauteurs du Puy-en-Velay, La ferme du bien-être se découvre au bout d'un chemin
dans le village de Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire). On accède au corps de
ferme par les anciennes portes voûtées en pierres typiques. Bruno Allirand, restaurateur au Puy-en-Velay, et son associé Jérôme
Gagne, maître d'oeuvre, ont eu un coup de coeur pour cette bâtisse. "J'étais
pisciculteur mais j'ai dû arrêter pour des raisons de santé. J'avais envie de
renouer avec la nature. J'ai montré la ferme à mon associé. Ce genre de
bâtiment, avec le cachet, une terrasse et cette vue, est rare dans la région,
explique Bruno Allirand. La seule chose que j'appréhende un peu, c'est le
recrutement."
Les associés ont réalisé eux-mêmes une bonne partie des travaux. Ils ont
préservé l'intégralité des murs et repensé l'intérieur. Bois, métal, pierre et
verre forment un juste équilibre entre modernité et authenticité. Le projet a
été mis en oeuvre avec budget global de l'ordre de 700 000 €. "Nous
avons bénéficié d'aides du conseil départemental, de la région et de l'Union européenne.
Je n'y croyais pas", souligne Bruno
Allirand, qui ajoute avoir été accompagné par la CCI "de
manière remarquable".
Cinq chambres pour une capacité de 18 personnes
Les cinq chambres (une double, les autres d'une capacité de 4 personnes)
sont en cours de classement 3 étoiles. Elles permettent d'héberger des groupes
et familles, de privatiser l'hôtel facilement. L'accès au spa est inclus dans
le tarif des nuitées.
Le lieu a ouvert ses portes le 28 juin. La saison a été bonne, malgré
quelques surprises. "On avait misé sur une forte occupation des
chambres, mais l'hôtel a commencé doucement, alors que la restauration a débuté
très fort avec une clientèle locale." Une cuisine est aménagée à
côté du four à bois, dans la salle de restaurant. Les légumes, viandes et
poissons sont cuits dans l'ancien four à pain à la vue des clients. Une
deuxième cuisine sert à la préparation des entrées et desserts. La salle
principale du restaurant se découpe en deux parties qui donnent sur le bar et
les caves voûtées qui abritent les vins choisis en direct auprès des producteurs.
Publié par Sandrine ROCHAS