Le chiffre d'affaires hébergement en hausse à Paris
En janvier, l'hôtellerie parisienne a enregistré une baisse d'occupation sur la plupart des catégories observées, à l'exception de l'hôtellerie milieu de gamme (+ 3 %). Toutefois, les prix moyens sont en hausse sur l'ensemble des catégories, allant de 2 % sur le haut de gamme à 9 % pour l'hôtellerie de luxe. Les chiffres d'affaires hébergement sont en croissance (5 % sur l'économique, 9 % sur le luxe), sauf pour l'hôtellerie haut de gamme (- 3 %). En région parisienne, les résultats sont également bons : les taux d'occupation et prix moyens sont en croissance sur les trois catégories, plus précisément sur l'hôtellerie d'entrée de gamme (9 % sur le super-économique, 7 % sur l'économique). Les chiffres d'affaires hébergement progressent sur la grande majorité des départements.
Des résultats plus nuancés en région
Sur la Côte d'Azur, les chiffres d'affaires hébergement sont en progression sur tous les segments, et plus particulièrement sur les catégories supérieures. La fréquentation et la recette moyenne par chambre louée sont en hausse sauf pour l'hôtellerie économique et super-économique. L'hôtellerie milieu de gamme azuréenne a profité des bons résultats de l'hôtellerie niçoise (+ 16 % de RevPAR). Les deux fermetures pour travaux de rénovation du Martinez et de l'hôtel Gray d'Albion ont permis à l'hôtellerie de luxe cannoise d'enregistrer de très bons résultats (+ 27 % d'occupation et + 10 % de prix moyen).
La tendance est inverse en régions : les résultats sont plus mitigés. Les RevPAR sont en retrait sur la plupart des catégories. Seule l'hôtellerie super-économique enregistre une hausse d'un peu plus de 2 % de son RevPAR, grâce à l'augmentation de 2 % du prix moyen. Toutefois, et malgré ces baisses, les résultats sont à nuancer. D'une part, les catégories supérieures avaient enregistré de très bons résultats à la même période de l'année dernière, et plus particulièrement l'hôtellerie de luxe avec un RevPAR en croissance de 15 %. D'autre part, certaines grandes agglomérations comme Lyon avaient profité d'un calendrier événementiel favorable, permettant de dynamiser les performances.
Deloitte InExtenso