► La législation pour venir y travailler
En Allemagne, il n’existe pas de code du travail, mais une série de lois comme celle sur le temps de travail, les congés et les temps partiels. Au pays de la langue de Goethe, les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie sont souvent à la recherche de professionnels. Sur Berlin bien entendu, mais également dans le Sud du pays, en Bavière, dans la Sarre et la région Bade-Wurtemberg. À condition d’être motivé, d’avoir le goût du contact et d’être prêt à commencer en bas de l’échelle, il n’est pas rare d’être embauché sans diplôme. Les moins de 35 ans peuvent tenter leur expatriation grâce à des stages en entreprise, souvent conçus comme une période d'essai améliorée pour une insertion professionnelle durable.
► Trouver un emploi
Mieux vaut postuler par écrit. Avant un premier entretien, il faut préparer son dossier : CV, copies de diplômes et certificats de travail. Si on maîtrise l’allemand, on peut aussi déposer son CV à l’Agence fédérale pour l’emploi (www.arbeitsamt.de).
► Pour quel salaire ?
La France et l'Allemagne ont un salaire brut minimum à peu près identique. Selon l’Union des Français de l’étranger (UFE), le salaire est tout de même globalement plus élevé en Allemagne que dans l’Hexagone “avec une rémunération moyenne brute de 3 200 € par mois outre-Rhin, contre moins de 2 500 € pour la France.”
► La culture du travail
Les codes sont différents de ceux de la France. Par exemple, on commence tôt - autour de 8 heures en principe. La ponctualité, le respect des règles et la franchise sont des valeurs fortes. En Allemagne, la confiance n'est pas due, elle se gagne. On attend globalement de vous que vous travailliez dur. On notera enfin que la vie personnelle et professionnelle est très fortement séparée.
#Allemagne# éxpatriation
Publié par Mylène SACKSICK