Toujours aussi recherché, le BTS hôtellerie-restauration est un diplôme qui garde la cote. Enseigné en deux ans (sous statut étudiant ou en alternance), il est proposé dans une grosse centaine d'établissements à travers le pays. Français, économie, gestion, langues, sciences appliquées à l'hôtellerie et la restauration, techniques professionnelles... Le programme est assez complet. En fin de première année, les étudiants choisissent entre deux options : mercatique et gestion hôtelière (A) ou art culinaire, arts de la table et du service (B). Le tout est complété d'un stage de 16 à 20 semaines, à effectuer sur les deux ans. Ceux voulant poursuivre leurs études pour se spécialiser davantage se dirigeront ensuite vers une licence professionnelle.
Un master pour encadrer
Dans ce cas, direction l'université ! Le BTS, suivi d'une licence pro, offrira aux candidats une professionnalisation rapide. Ceux qui espèrent manager des équipes poursuivront en master. Généralement accessible après un cursus en économie/gestion - quoique cela ne soit ni rédhibitoire ni systématique - la quinzaine de masters liés au tourisme préparent à la gestion des activités touristiques ou au management hôtelier. Même s'il n'est pas celui auquel on penserait a priori, le master de gestion de l'université d'Évry (Essonne) a le vent en poupe. Avec les années, il a en effet démontré sa capacité à former des cadres de centres hôteliers ou de restauration.
De son côté, le MBA (Master of business administration) est un diplôme qui a également su tirer son épingle du jeu. Cette formation de haut niveau en management permet de postuler sur des postes financiers. Certaines écoles privées croulent sous les candidatures, au point qu'il est de plus en plus difficile d'y entrer. Parmi les belles pistes à envisager, le MBA enseignée à l'Essec, au sein de l'Institut de management hôtelier international (IMIH) à Cergy-Pontoise (Val d'Oise). D'autres écoles privées sont également incontournables : la très renommée école supérieure internationale de Savignac (Dordogne), ou encore Vatel (cinq campus en France).
Se faire un nom dans la profession
L'Institut Paul-Bocuse à Écully (Rhône), est également incontournable, avec trois diplômes post-bac : Hospitality Management et Food service management, tous deux se préparant en quatre ans, et le nouveau Bachelor Culinary Management. À Paris, l'école Ferrandi et l'Institut de conciergerie internationale ont la cote, tout comme, à l'étranger, deux écoles suisses très réputées : l'École hôtelière de Lausanne et l'Institut des hautes études de Glion.
Enfin, les certificats de qualification professionnelle (CQP) sont également considérés comme une voie d'entrée dans la profession. Ils se déroulent en alternance sous contrat de professionnalisation. Plusieurs spécialités y sont proposées : pizzaïolo, barman, maître d'hôtel…
Autant de formations - dont la liste est loin d'être exhaustive - permettant de trouver son bonheur, selon ses envies, sa personnalité et ses ambitions de carrière. Reste que pour prendre les rênes d'un établissement hôtelier ou d'un restaurant, certains diplômes compteront moins que l'expérience. Ce sont en effet les années de métier qui permettront de gravir les échelons, parfois davantage que tel ou tel diplôme.
Publié par Mylène SACKSICK
dimanche 1 avril 2018