Selon le baromètre
Deloitte-In Extenso, l'effet Euro 2016 n'a pas eu lieu pour l'hôtellerie à Paris.
Les performances enregistrées sur la première quinzaine du juillet apparaissaient
plutôt positives, mais le résultat final reste dans la tendance constatée
depuis le début de l'année. L'ensemble des catégories confirment un net recul
du chiffre d'affaires hébergement. L'Euro 2016 n'aurait-il pas eu l'effet
inverse ? Une partie de la clientèle traditionnelle des établissements
parisiens a préféré ne pas séjourner dans la capitale pendant la compétition,
préférant des périodes plus calmes. La clientèle des supporters de football a
probablement été attirée par des modes d'hébergement plus économiques et
collectifs, et il n'est pas anodin de constater qu'Airbnb a enregistré des
résultats record sur le mois de juillet.
L'hôtellerie super économique en progression
À l'image de la région Île-de-France, la Côte d'Azur a durement souffert en juillet. La fréquentation recule lourdement sur l'ensemble des catégories, les plus élevées étant les plus touchées. L'hôtellerie de luxe enregistre un RevPAR en retrait de 15 % sur le mois, mais reste en légère progression en cumulé depuis le début de l'année grâce aux bons résultats du premier semestre. L'ensemble des autres catégories sont en recul aussi bien sur le mois qu'en cumulé. Bien entendu, l'attentat de Nice ont eu un effet très négatif et il est à craindre que le mois d'août soit également durement affecté. Ces performances sont toutefois à mettre en regard d'un mois de juillet, et plus généralement d'un exercice 2015, de très bon cru : la catégorie luxe sur la Côte d'Azur avait, en juillet 2015, enregistré une progression de son chiffre d'affaires hébergement de 69 %.
Deux notes positives toutefois. Les régions françaises confirment un bel exercice au premier semestre 2016, après un exercice 2015 de bonne tenue. Pour les villes hôtes de l'Euro, juillet a été bon, voire très bon. Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Saint-Étienne… mais également, quoique de façon plus contrastée, les littoraux (Bretagne, Pays de la Loire) sont à la hausse avec une progression des prix moyens dans l'ensemble positive. À l'échelle de l'ensemble de la France, l'hôtellerie super économique est la seule catégorie à enregistrer une hausse de son chiffre d'affaires hébergement, avec une progression conjointe de la fréquentation et des prix moyens.
L'hôtellerie super économique en progression
À l'image de la région Île-de-France, la Côte d'Azur a durement souffert en juillet. La fréquentation recule lourdement sur l'ensemble des catégories, les plus élevées étant les plus touchées. L'hôtellerie de luxe enregistre un RevPAR en retrait de 15 % sur le mois, mais reste en légère progression en cumulé depuis le début de l'année grâce aux bons résultats du premier semestre. L'ensemble des autres catégories sont en recul aussi bien sur le mois qu'en cumulé. Bien entendu, l'attentat de Nice ont eu un effet très négatif et il est à craindre que le mois d'août soit également durement affecté. Ces performances sont toutefois à mettre en regard d'un mois de juillet, et plus généralement d'un exercice 2015, de très bon cru : la catégorie luxe sur la Côte d'Azur avait, en juillet 2015, enregistré une progression de son chiffre d'affaires hébergement de 69 %.
Deux notes positives toutefois. Les régions françaises confirment un bel exercice au premier semestre 2016, après un exercice 2015 de bonne tenue. Pour les villes hôtes de l'Euro, juillet a été bon, voire très bon. Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Saint-Étienne… mais également, quoique de façon plus contrastée, les littoraux (Bretagne, Pays de la Loire) sont à la hausse avec une progression des prix moyens dans l'ensemble positive. À l'échelle de l'ensemble de la France, l'hôtellerie super économique est la seule catégorie à enregistrer une hausse de son chiffre d'affaires hébergement, avec une progression conjointe de la fréquentation et des prix moyens.
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