Baromètre Deloitte - In Extenso : En novembre, l'hôtellerie s'enfonce dans la crise

Mois traditionnellement calme, novembre n'a fait qu'entériner la situation de crise que connaît l'hôtellerie française. Même des destinations jusqu'ici préservées comme Paris ou la Côte d'Azur ont connu des baisses d'activité au cours de ce mois.

Publié le 04 janvier 2013 à 18:18
Il ne fallait pas attendre du mois de novembre une reprise du marché. Ce mois est traditionnellement peu dynamique pour les clientèles d'affaires comme de loisirs. Novembre 2012 n'a pas fait exception et aurait même eu tendance à marquer un nouveau point bas. Les performances d'occupation sont résolument orientées à la baisse.

À la différence du mois précédent, l'hôtellerie de Paris et de la Côte d'Azur a traversé une zone de turbulence. La capitale enregistre une dégradation de la fréquentation et, pour la première fois depuis de nombreux mois, le chiffre d'affaires hébergement de certaines catégories - haut et milieu de gamme standard - s'affiche en recul de l'année passée. L'absence du salon Batimat cette année a sans doute impacté le marché. Avec plus de 350 000 visiteurs, dont 19 % d'étrangers, il apporte une clientèle bienvenue sur un mois calme.

La Côte d'Azur présente un bilan mitigé mais, globalement, les chiffres d'affaires sont en deçà de ceux de 2011. Monaco et Nice ont plutôt bien résisté mais les performances de Cannes sont en chute.

La province continue de souffrir, même si le mois de novembre a été marqué par un sursaut de l'hôtellerie de grand luxe. Cette dernière cumule hausse de l'occupation et des prix moyens pour un chiffre d'affaires hébergement en progression de plus de 10 % en novembre. Ce sursaut reste toutefois une exception qui ne doit pas faire oublier la dégradation ou la stagnation de la fréquentation des autres catégories.

L'hôtellerie économique et de milieu de gamme est particulièrement exposée. Sur ces segments, la concurrence tarifaire est vive et laisse peu de marge de progression. En outre, sur ces catégories, les clientèles basculent plus facilement d'une catégorie à une autre et il faut composer avec la concurrence des offres alternatives. L'hôtellerie de province, y compris celle des grandes agglomérations, reste fragilisée par la conjoncture économique. Ces difficultés s'accentuent encore quand le calendrier événementiel se fait moins dense ou quand les hôteliers doivent faire face à des difficultés ponctuelles, comme c'est le cas à Marseille avec les travaux du centre-ville.


Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles



Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de cuisine H/F

51 - EPERNAY

Recherche CHEF DE CUISINE h/f, expérience étoilée ou équivalent, souhaitant rependre progressivement les parts de la société, offre pouvant convenir pour couple. Etablissement situé à Epernay. gser51200@gmail.com No.151P2465

Posté le 29 avril 2024

Chef de partie H/F

73 - FONTCOUVERTE LA TOUSSUIRE

CHEF DE PARTIE (H/F): Responsable du poste, 2 ans d'expérience dans un restaurant traditionel à la montagne. contrat 39h nourri, logé et blanchi, colocation. 2 jours de congés. possibilité contrat sur l'hiver. début 17 juin 2024 fin autour du 26 aout 2024. Salaire brut:2300 € CUISINIER (H/F)

Posté le 29 avril 2024

Chef de cuisine H/F

94 - VINCENNES

Le Bistro Les Officiers recherche dans le cadre de son développement sa ou son chef(fe) de cuisine. Notre brasserie est située en face du Château de Vincennes, non loin du parc Floral, au pied de la ligne 1 de métro - facilité de stationnement aux alentours. Nous avons à coeur de travailler à l'

Posté le 29 avril 2024