Premiers constats
Les « apprentis sont avides de découvrir le monde tout autant que les étudiants. Les apprentis d'Euro App' tordent le cou à une supposée capacité de se former à l'étranger qui serait réservée aux étudiants de l'enseignement secondaire ». Les jeunes français participant au programme sont en CAP, Bac Pro ou BP. « Les obstacle à la mobilité longue des apprentis sont encore plus nombreux que les centres de formation n'avait osé l'imager. Pas moins de 60 freins majeurs dénombrés » comme « l'illégalité dans certains pays d'accueillir des apprentis qui ne suivent pas les 2 ou 3 années complètes du cursus de formation ». Mais « en dépit d'un contexte peu favorable, des employeurs ont joué le jeu, que ce soit pour laisser partir leurs apprentis ou pour accueillir ». Les propositions faites par Jean Arthuis en France pour lever les freins sont en bonne voie, semble-t-il, que ce soit sur la responsabilité de l'employeur ou l'adaptation des contrats.
Création d'une bourse Erasmus Pro en test sur 3 ans
La Commission européenne a décidé d'intégrer Euro App' dans ses programmes, en accordant une enveloppe de 400 millions d'euros pour des bourses intitulés Erasmus Pro, réservées à 50 000 apprentis qui souhaiteraient partir plus de 3 mois pour 2018, 2019 et 2020. De son côté, Jean Arthuis a pris son bâton de pèlerin pour faire le tour des capitales européennes, afin de convaincre les états membres des « puissants vecteurs que sont l'apprentissage et la mobilité pour endiguer le chômage des jeunes ».
Publié par Sylvie SOUBES