L'alternance
a vocation à former mais aussi à intégrer. Or, l'enquête qu'a réalisé le Fafih montre que « le taux de rupture est plus élevé
parmi les candidats les plus fragiles, plus jeunes, moins diplômés et qui ne
sont pas une démarche de construction de parcours ». En effet, « moins le parcours est réfléchi et
motivé, plus le risque de cassure augmente ». Autre constat : « les formations les plus longues
exposent davantage au risque de rupture ». Et sur le terrain, toutes
les entreprises n'offrent pas un cadre optimal. Les TPE, à effectif réduit,
encadrent plus difficilement un alternant. Des éléments qui paraissent évidents
mais qui n'avaient jamais fait l'objet d'une étude exhaustive. Une étude qui fait donc clairement émerger deux leviers pour une alternance réussie :
la nécessité de construire un parcours professionnel, en adhésion avec
l'alternant qui doit être acteur de ses choix. Et l'accompagnement du candidat
durant toute la formation.
Que disent les chiffres ?
L'alternance recouvre l'apprentissage et le contrat de professionnalisation. Les chiffres différencient taux de rupture brut et taux d'abandon*.
En apprentissage : le taux de rupture brut est de 45%, le taux d'abandon de 27,5%.
Parmi les 45% qui sont en rupture, environ 4 sur 10 retrouvent toutefois un contrat dans les 6 mois. 1% seulement des apprentis en rupture disent avoir rompu leur contrat de travail parce qu'ils ont obtenu leur diplôme. Les autres abandonnent le dispositif.
En contrat de professionnalisation : le taux de rupture brut est de 33%, le taux d'abandon de 21%.
Parmi les 33%, environ 4 sur 10 retrouvent un nouveau de contrat six mois après leur rupture ; pour 3 sur 10, la reprise de contrat a lieu avant la fin de la formation, dans la continuité. Les autres abandonnent le dispositif.
Pour les deux dispositifs confondus, 15% des abandons sont liés à une embauche.
*Le taux de rupture brut est la proportion d'alternants ayant rompu leur contrat avant la date de fin prévue (qu'un autre contrat ait été signé ensuite ou non).
*Le taux d'abandon (ou taux de rupture net) est la proportion d'alternants ayant rompu leur contrat sans avoir obtenu leur diplôme et ne reprenant pas un contrat d'alternance en moins de 180 jours après la rupture.
Que disent les chiffres ?
L'alternance recouvre l'apprentissage et le contrat de professionnalisation. Les chiffres différencient taux de rupture brut et taux d'abandon*.
En apprentissage : le taux de rupture brut est de 45%, le taux d'abandon de 27,5%.
Parmi les 45% qui sont en rupture, environ 4 sur 10 retrouvent toutefois un contrat dans les 6 mois. 1% seulement des apprentis en rupture disent avoir rompu leur contrat de travail parce qu'ils ont obtenu leur diplôme. Les autres abandonnent le dispositif.
En contrat de professionnalisation : le taux de rupture brut est de 33%, le taux d'abandon de 21%.
Parmi les 33%, environ 4 sur 10 retrouvent un nouveau de contrat six mois après leur rupture ; pour 3 sur 10, la reprise de contrat a lieu avant la fin de la formation, dans la continuité. Les autres abandonnent le dispositif.
Pour les deux dispositifs confondus, 15% des abandons sont liés à une embauche.
*Le taux de rupture brut est la proportion d'alternants ayant rompu leur contrat avant la date de fin prévue (qu'un autre contrat ait été signé ensuite ou non).
*Le taux d'abandon (ou taux de rupture net) est la proportion d'alternants ayant rompu leur contrat sans avoir obtenu leur diplôme et ne reprenant pas un contrat d'alternance en moins de 180 jours après la rupture.
Concernant ceux
qui vont au terme des dispositifs :
- 9 alternants sur 10 recommanderaient l'alternance à leur entourage
- 78% sont satisfaits du suivi du maître d'apprentissage ou tuteur
- 72% des apprentis ayant obtenu leur diplôme occupent un emploi ou poursuivent leur formation six mois après
- 9 alternants sur 10 recommanderaient l'alternance à leur entourage
- 78% sont satisfaits du suivi du maître d'apprentissage ou tuteur
- 72% des apprentis ayant obtenu leur diplôme occupent un emploi ou poursuivent leur formation six mois après
Publié par Sylvie SOUBES
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