• Le problème relatif à la plateforme de réservation d'AccorHotels, désormais accessible à des centaines d'hôteliers indépendants et non plus qu'aux hôtels AccorHotels, ce qui modifie, selon les franchisés, les conditions contractuelles liant le franchiseur au franchisé. Beaucoup de propriétaires s'interrogeant ainsi sur "la légitimité de payer pour une redevance de marque", expliquent Arnaud Fayet, le président du conseil d'administration de l'AFA.
• Les franchisés estiment ne pas être en mesure de déterminer précisément la prestation fournie en contrepartie de chaque redevance en raison, selon eux, de l'opacité des dispositions financières contenues dans les contrats de franchise AccorHotels.
• Les franchisés ont également relevé qu'AccorHotels se désengage progressivement des métiers d'opérateur d'hôteliers avec sa volonté de recentrer son modèle économique vers la prestation globale de services d'hospitalité et de voyage et avec la finalisation de l'opération "Booster" (intégration de la branche HotelInvest qui regroupe les murs et fonds des hôtels en exploitation au sein de sa filiale HotelInvest suivi de la cession de la majorité du capital de ladite filiale à des tiers).
• L'AFA souhaitait enfin prendre une participation symbolique au capital d'Accor, en espérant être "bien entendue", selon Arnaud Fayet.
"Un contrat de franchise, expliquent-ils, c'est comme un contrat de mariage. Et comme dans tout mariage, il y a des hauts et des bas. Nous sommes franchisés. Nous avons envie d'aller à l'expiration de nos contrats car nous croyons en ces marques. Nous avons envie de continuer ces franchises, mais, aujourd'hui, cela ne dépend plus seulement de nous…".