Il y a quinze ans, le Kilimandjaro, un 5 étoiles
lancé par Suzanne et Philippe Cappezone et leur associé
anglais, Stanley Fink, ne manquait pas de surprendre à Courchevel
(Savoie) avec ses 11 chalets et un lobby principal. LeK2 a suivi en décembre 2011, imaginé
par les mêmes investisseurs sur le principe de cinq chalets. En 2014, il
obtient le classement palace. Quant au chef Nicolas Sale, il a raflé deux fois 2 étoiles Michelin, pour le Kilimandjaro puis pour
le K2. La famille Cappezone aurait pu en rester là. Mais après quinze ans
seulement d'exploitation, la famille décide de remplacer l'hôtel 5 étoiles et son
étoilé. En seulement neuf mois, c'est chose faite. Le résultat donne une unité
de nom et une signature commune aux deux établissements.
Projet ambitieux
Pour ce projet, leur fils, Thomas Cappezone, formé à l'architecture
d'intérieur à Londres, a eu carte blanche. On y trouve, sur 8 000 m2, 32
chambres de 27 à 85 m2, une suite de 140 m2, un spa, un ski shop, une salle de
cinéma et une salle de jeux très prisée des enfants. Équipée pour tous les âges,
elle a beaucoup séduit les premiers clients de la saison.
Coté restauration souffle aussi un vent nouveau. Nicolas Sale, parti
au Ritz à Paris après une
moisson d'étoiles, a cédé sa place à Gatien Demczyna en cuisine et Sébastien
Vauxion pour la pâtisserie. Trois espaces restauration, un de plus que l'ancien
Kilimandjaro, offre plus de choix aux clients. La terrasse chauffée à l'arrivée
des pistes, baptisée le Base Kamp,
est ouverte pour le déjeuner et les goûters. Le nouveau restaurant, le Cima, permet une alternative au gastronomique.
Ce dernier, le Montgomerie,
du nom de l'alpiniste qui baptisa le K2 en 1856, est ouvert uniquement le
soir. Objectif affiché : reconquérir l'étoile Michelin.
Publié par Fleur Tari