2018, un bon cru pour l'hôtellerie française

Paris (75) Avec 90 millions de touristes internationaux accueillis en France l'année dernière, le secteur hôtelier réalise une bonne année. Et ce, malgré les mouvements sociaux. Démonstration avec la dernière étude Deloitte - In Extenso sur les tendances de l'hôtellerie.

Publié le 15 février 2019 à 17:42

2018 a été une année record pour l’hôtellerie française. Et ce malgré les mouvements sociaux.” C’est la 21e édition de l’étude Deloitte - In Extenso sur les tendances de l’hôtellerie qui le dit. Rendus publics le 15 février, au palais Brongniart à Paris (IIe), les résultats de cette enquête annuelle font état d’une hausse du chiffre d’affaires hébergement de 6 % par rapport à 2017. “Les grèves d’Air France et de la SNCF, au printemps, n’ont pas dissuadé les touristes ni la clientèle d’affaires de venir en France. Ces mouvements sociaux ne choquent plus à l’international. Ils font partie de la France… malheureusement”, commente Joanne Dreyfus, associée responsable Transportation, Hospitality & Services chez Deloitte. En revanche, les gilets jaunes, “on n’en a pas l’habitude”, poursuit-elle. Mais les manifestations n’ayant débuté qu’en fin d’année, “l’effet a été dilué sur les résultats 2018 de l’hôtellerie en France”. Toutefois, Joanne Dreyfus prévient : “Comme les manifestations se poursuivent encore, l’effet gilets jaunes va toucher aussi 2019.”

Dans la capitale, le taux d’occupation a augmenté de 2 %

À Paris, “le rebond dans l’activité hôtelière observé en 2017 s’est poursuivi en 2018”, souligne l’étude. La preuve : le comité régional du tourisme de Paris-Île-de-France annonce plus de 29 millions d’arrivées hôtelières et 60 millions de nuitées dans le Grand Paris en 2018. Toutes catégories confondues, le taux d’occupation a augmenté de 2 % et le prix moyen par chambre louée de 9 % par rapport à 2017. Malgré cela, “l’hôtellerie de luxe parisienne n’a pas retrouvé ses performances de 2014”, nuance l’étude. À qui la faute ? À une intensification de l’offre : + 6 % en 2018 et + 33 % depuis 2014, avec l’ouverture de nouveaux palaces et la réouverture du Ritz, du Crillon, et du Lutetia... “Or, depuis les attentats, Paris n’a pas encore récupéré toute la clientèle étrangère qui fréquente les palaces. Et ce ne sont pas les manifestations des gilets jaunes sur les Champs-Élysées et l’avenue Montaigne qui arrangent la situation”, explique Joanne Dreyfus. Paris n’a donc pas trop d’hôtels de luxe. “Au contraire, conclut-elle. Investisseurs et voyageurs sont encore très attirés par la capitale.”

Deloitte InExtenso tourisme Hôtellerie #Paris#


Photo

Publié par Anne EVEILLARD



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de partie H/F

73 - AIX LES BAINS

Bonjour, Au sein d'un établissement familiale et bienveillant, nous recherchons un cuisinier motivé en CDD ou CDI. equipe de trois / Quatre personnes sur la réalisation d'une cuisine bistronomique. Dans le cadre d'un CDD, nous nous engageons à vous loger au sein de notre hôtel? Nous limitons l

Posté le 12 avril 2025

Chef de rang H/F

75 - PARIS 06

Le Café de la Mairie Paris 6ème recrute pour le SOIR de 16 heures à FERMETURE : BARMAN (H/F) CDI OU SAISON Expérience exigée - fort débit caféterie et limonade ; excellente organisation et esprit d'équipe ; bon relationnel CHEF de RANG : (H/F) CDI OU SAISON - Expérience exigée - fort débit cafét

Posté le 12 avril 2025

Chef de partie H/F

33 - ST EMILION

Le Restaurant L'Envers Du Décor Situé à Saint Emilion, propriété de la famille PERSE et également propriétaire de L'Hôtel De Pavie 2 étoiles au Guide Michelin. Recherche pour la saison 2025. Poste à pourvoir de suite, en CDD (évolution possible en CDI selon profil) -Chef de partie (poste de vi

Modifié le 12 avril 2025