Problèmes de colocation : quelle attitude adopter ?

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gpadepseudo

mardi 29 juin 2010

Bonjour,

Nous faisons face à une employée ' difficile '. Très procédurière mais pas très au fait de la législation, elle nous reproche les faits suivants :

1)contrat moral non tenu car la période d'essai entre la promesse d'embauche et le contrat de travail n'est pas la même. Sur ce point, aucune difficulté à prouver notre bon droit puisque la promesse courait du 1er juillet au 31 août ( période d'essai de 8 jours car 1 jour par semaine travaillée ) mais contrat établi du 15 juin au 10 septembre donc période d'essai fixée à 11 jours.

2) elle partage un logement avec une autre personne ( comme convenu sur le contrat ) et nous soutient que nous n'avons pas le droit de faire dormir des gens sur des lits superposés ( la deuxième personne dort sur un lit ' normal ' , il n'y a donc personne d'autre qui occupe l'autre lit superposé ). Ce point là me semble absurde. Qu'en est il

Elle refuse que sa colocataire reçoive du monde ( une personne est venue, il n'y a pas de fête , pas de venue à des heures indécentes ) :elle a poussé une très grosse colère si bien que sa colocataire a pris peur et n'a pas dormi ce soir là.

Cette personne n'a pas toute sa tête ( jugement de valeur me direz vous mais j'ai eu l'occasion bien sûr de discuter avec elle avant cet incident et il est certain qu'il n'y a pas le gaz à tous les étages ).

J'ai également appris qu'elle avait mis ces deux derniers employeurs aux prud'hommes.

Il n'y a pas eu de menaces de sa part envers sa colocataire mais son attitude n'est pas rassurante.

Quels sont mes droits ? Puis je lui mettre un avertissement pour des faits qui ont lieu en dehors du travail mais qui peuvent avoir un impact sur le travail de sa colocataire ?

Merci

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gpadepseudo

mercredi 30 juin 2010

INSULTES
Dans la même lignée, peut on mettre un avertissement à une personne qui insulte une collègue de travail en dehors du lieu de travail ?

merci
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Breizh

samedi 3 juillet 2010

elle est encore en essai ?
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gpadepseudo

samedi 3 juillet 2010

période d'essai
non, si cela avait été le cas, nous aurions bien sûr mis un terme au contrat

après renseignement auprès de notre conseil, nous ne pouvons pas lui mettre un avertissement pour les raisons évoquées.

toutefois, les évènements ont évolués puisqu'il y a eu nouveau clash avec insultes à caractère racial ( " sale petite + la nationalité de sa colocataire " ) + refus d'obéir à sa gouvernante générale ( " je le fais pas, va te faire foutre " )

nous pouvons cette fois ci lui notifier par écrit un avertissement.

bonne journée
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Breizh

samedi 3 juillet 2010

les insultes raciales =
plainte et licenciement avec mise a pied immédiate.
Les insultes raciales sont punies par la loi.
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gpadepseudo

samedi 3 juillet 2010

insultes
les insultes ont été proférées en dehors du lieu de travail

le licenciement peut il quand même s'appliquer ?

merci
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Philippe

samedi 3 juillet 2010

refus d'obéir
Vu ce que vous dites, je ferais un licenciement pour faute grave concernant le refus d'obéir à la gouvernante générale.

Et je préfèrerai un risque de prud'homme que la certitude d'avoir une ambiance pourrit par cet élément.

Notez bien (par écrit) avec date,heure et lieu précis
tous les incidents avec mots réellement dit...après on interprète et c'est plus pareil
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gpadepseudo

samedi 3 juillet 2010

avertissement
sauf erreur de ma part, c'est une faute lourde qui peut entrainer un licenciement ( en matière de droit, la sémantique est importante )

nous partons sur un avertissement et réfléchissons effectivement à un licenciement avec la certitude d'être aux prud'hommes, compte tenu du personnage.

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Breizh

samedi 3 juillet 2010

insultes raciales
elles relèvent de la justice : donc plainte avec témoignages
et faute lourde car dans le contexte du travail
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Philippe

samedi 3 juillet 2010

faute grave/lourde
La faute lourde c'est une faute grave qui a en plus de la faute par elle-même la volonté de nuire à l'entreprise. Ce qui doit être sans ambiguité.
La faute lourde supprime tous les droits de préavis et de congés payés.
La faute grave ne supprime pas les congés payés.

Donc dans votre cas vous ne pouvez parler que de faute grave.
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gpadepseudo

samedi 3 juillet 2010

merci
pour les précisions

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