doit on exigé d'avoir un DUE à chaque embauche, les employeurs ne l'a donne pas.

Dans la DUE, il est noté que la médecine du travail est informée de l'embauche, ceci afin de simplifier les démarches des employeurs. Or, la médecine du travail dont je dépends ne s'en occupe pas et si nous ne faisons pas la démarche nous même, il n'y a jamais de rendez-vous.

En cas de contrôle, qui est responsable dans ce cas.

il est a vous signaler qu'une employée partie depuis trois ans, me réclame maintenant 15000€ au tribunal car elle s'est fait mal le deuxième jour de travail de la saison et n'avait pas eu de visite à son retour d'hiver où elle était hors contrat, et s'est fait opérer.

Je pense que la due sert en cas de contrôle de l'établissement, outre l'ouverture du osier du salarié concerné au près de l'urssaf et de la médecine du travail...

La médecine du travail...vaste plaisanterie vu les consultations !
Ca reste très succinct quand même pour une visite médicale.
En fait, elle est un acquis social pour les salariés et non un examen de contrôle médical d'aptitude, malgré le "apte au travail" inscrit sur le bon qui nous est remis (employeurs).
Un serveur peu parfaitement être declaré apte par la médecine du travail alors qu'il a été opéré d'un bras avec suffisamment de faiblesse pour ne pas pourvoir porter un plateau plus de 2 heures par jour et ensuite être en arrêt maladie...
La médecine du travail mériterait d'être plus sérieuse et approfondie, gratuite pour l'employeur, (quid du salarié qui a passé sa visite médicale d'embauche au bout de 3 semaines et qui démissionne quelques jours plus tard), et d'intérêt public...
Malheureusement, avec 10 millions de chômeurs, il s'emble qu'empêcher un chômeur d'acceder à un travail à cause d'une inaptitude médicale n'est pas faisable... L'emploi à tous prix, quitte à faire supporter le coût par les employeurs !

oui mais même si il ne font pas leur boulot, c'est l'employeur qui est poursuivi pour faute inexcusable car comme avec un comptable etc, on est toujours responsables des gens que nous payons pour un service. Pour ne pas avoir de problème maintenant, il faudrait aussi faire médecine pour employer du personnel.
J'en ai tellement marre que j'ai réduit mon CA de 50% et liquidé 5 salariés pour ne travailler plus que moi seul en cuisine et mon compagnon en salle. Et je m'y retrouve, même si physiquement et psychologiquement c'est dur après 26 ans d'exploitation à 6 ou 8 personnes. Pas le choix, c'est le choix de nos gouvernants, toujours plus de protection et de déresponsabilisation des salariés et le résultat se voit dans les chiffres du chomage et la croissance. il n'y a pas photo. il suffit d'avoir un peu d'objectivité et savoir faire une règle de trois pour comprendre le problème.

la medecine du travail est un vaste réservoir à fric. alors que le même consultation pour 23€ pourrait être effectuer par un médecin généraliste, l'employeur est obligée de passer par les médecines du travail et cela coûte plus de 100€ par salarié si on compte la visite à plus de 60€ et l'abonnement obligatoire. Sans oublier que la cotisation annuelle est calculée sur la masse salariale. et il n'y a pas que la médecine du travail qui qui est un frein aux embauches. Les charges en France sont tellement importantes.

je vous prie de m'excuser pour les fautes d'orthographe faites dans ma précipitation à répondre

Moi je dirais que les charges sont trop importantes au regard du bénéfice que nous tirons de nos affaires.
Aujourd'hui, combien de restaurateurs (ou hôteliers !) peuvent acheter une affaire sans passé par la banque et le crédit ?!
Ce qui a pour conséquence qu'un patron (honnête) gagne moins que ses salariés, c'est normal ça ???

Et oui, pauvre france, c'est pour tout comme ça. J'appelle cela la politique du bobo (façon, de nos politiques). Les salariés protégés des grandes boites en ville et dans les bureaux avec de bons salaires votent à gauche (les politiques de droite ne valent pas mieux) pour sde croire humanistes et donneurs de leçons et ceux qui bossent dur physiquement sont au smic et ou pas loin.
Quand les politiques n'ont plus de sous, ils augmentent les prélèvements et pas en fixe, au pourcentage et donc détruisent les marges qui pourraient créer de l'investissement et de l'emploi. De même pour les chaines volontaires comme les Logis dont j'ai été un grand défenseur. la chaine est dirigée comme le pays l'est par le gouvernement. Objectif non atteint, on est tout de même content, auto satisfaction et augmentation de 2% des commissions, cela juste après la carte de fidélité à 2.3% et la TVA de 5.5% à 10%. vous êtes allez au CP, faîtes l'opération et voyez la marge perdue en deux ans, sachant que, je les entends déjà ceux qui disent que la TVA n'est pas du CA, nous vendons du TTC au client (pas d'augmentation en période de crise voir une baisse) qui se moque du HT et sur lequel la commission est pris également sur la TVA.

Les logis comme toutes les chaines sont au départ une entreprise louable qui doit fédérer et aider les entreprises, puis elles deviennent des ... entreprises, avec le même but que toutes les autres : grossir, devenir plus fortes, donc embaucher plus, payer plus.

Leur "clientèle" est un peu contrainte, peu d'hôtels quittent leurs chaines, "cassent leurs chaines" et se libèrent. Ces organisations nous apportent des facilités difficiles à remplacer en étant seul.

C'est au conseil d'administration d'y mettre des bémols. Mais là encore, le tout est bien ficelé, peu de personnes se présentent et la cooptation, si elle n'est pas officielle, y est quand même la base.

Peu de personnes se présentent et peu de personnes votent.

Les AG sont bien peu fréquentées. Les administrateurs se demandent pourquoi alors qu'elles sont payées dans les cotisations. Ils se demandent pourquoi et ne voient pas que les bals des égos et des petits copains a fini par lasser et même écoeurer ces travailleurs que nous sommes.

Vous avez été un grand défenseur des logis, y êtes-vous encore ?

Je me suis investi au bureau puis en tant que président puis j'ai essayé de faire remonter des idées en me présentant à la fédé, mais n'aimant pas être dans le sens du vent je n'ai jamais été apprécié ailleurs que dans mon département où j?étais président.
Quand je vois que maintenant que j'ai abandonné, mes idées sont reprises (mais après dix ans ils sont à côté de la plaque c'est trop tard).
mon contrat triennal arrivant à échéance cette année, je ne pense pas renouveler.
J'avais réussi à fédérer la majorité des indépendants ruraux du département en tant que président, un tiers est déjà parti.