AOC, AOP, IGP : qui gère les appellations ?

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Paul

mardi 27 décembre 2011

AOC/AOP et IGP. Quel est l?organisme compétent ?

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Paul BRUNET Auteur

mercredi 28 décembre 2011



Bonjour,
Pour les AOC/AOP (Appellation d'Origine Contrôlée/Appellation d'Origine Protégée) et les IGP (Indication Géographique Protégée) l'organisme compétent est l'INAO.

En effet, avec la suppression des Vins de Pays et le passage de la plupart d'entre eux en IGP, l'INAO a vu, à compter du 1er août 2009, ses compétence étendues aux vins IGP (anciens vins de Pays).

Petite précision :
Chaque AOC/AOP ou IGP fait l'objet d'une publication au Journal Officiel: un décret du Ministère de l?agriculture pour les AOC/AOP,un arrêté, du même ministère, pour les IGP.

Créé en 1935, le Comité National des vins et eaux-de-vie est rapidement devenu l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine).
Depuis 2007, il s'appelle Institut National de l'Origine et de la Qualité (mais le sigle reste INAO). Désormais, c'est l'INAO qui gère les SIQO (Signes d'Identification de la Qualité et de l'Origine) suivants:
-Qualité liée à l'origine (AOC/AOP et IGP).
-Qualité liée à la tradition (STG: Spécialité Traditionnelle Garantie).
-Qualité supérieure (label rouge).
-Qualité liée à l'environnement.

L'INAO, ses principaux objectifs (résumé):
Renforcer la protection des produits, notamment en matière de lutte contre les usurpations, en France et à l?étranger...
Assurer un développement à long terme des signes officiels...
Faire évoluer et adapter le dispositif de contrôle aux conditions de production...
Optimiser le fonctionnement de l'INAO et l'allocation des ressources...
Conforter la place de l'INAO comme expert de référence sur les signes.

Les dates clés de l'INAO (référence : communiqué de presse INAO).
-1905: création de la notion d'appellation d'origine
-1935: Décret-Loi instaurant le Comité National des vins et eaux-de-vie ("précurseur" de l'INAO).
-Avant les années 1990, l'INAO ne gère que les vins et eaux-de-vie AOC
-2 juillet 1990:Extension des compétences de l'INAO aux produits laitiers et agroalimentaires AOC
-9 juillet 1999 : Extension des compétences de l'INAO aux IGP agroalimentaires
-1er janvier 2007: Extension des compétences de l'INAO aux Labels rouges et à l'Agriculture biologique. L'INAO devient l'Institut national de l'origine et de la qualité, chargé de l?ensemble des signes d'identification AOC/AOP, IGP, Label Rouge, STG et Agriculture Biologique.

Avec la suppression des Vins de Pays et le passage de la plupart d'entre eux en IGP, l'INAO a vu, à compter du 1er août 2009 ses compétences étendues aux vins IGP (anciens vins de Pays).


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cedege63

samedi 16 juin 2012

un élève m'a posé cette question: est il légal, lorsqu'un client demande un "coca" ou un "perrier", de lui servir directement un verre (depuis le bar ou l'office) et non à la bouteille devant lui; sinon que dois preciser sur la carte du bar pour être correct

merci de votre réponse pour la redaction de la carte avec les aop et aoc
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BRUNET Paul

dimanche 17 juin 2012

Bonjour,
Votre élève pose une question intéressante. En effet, les réponses varient souvent selon les sources. Il existe pourtant une législation très précise. La meilleure solution consiste donc à se référer aux textes en vigueur. A savoir :

Décret n°60-296 du 28 mars 1960 pris en ce qui concerne la vente au détail des boissons pour l'application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes.
Version consolidée au 01 avril 1960
Toujours en vigueur en juin 2012

Article 1
Dans les établissements servant des consommations sur place, les boissons de toute nature détenues en bouteilles doivent être versées en présence du consommateur lorsqu'elles sont détaillées au verre.
Dans les mêmes établissements, les boissons détenues en bouteilles bouchées ou autres récipients hermétiquement clos et dont la vente n'est pas faite au verre doivent être présentées au consommateur en récipients intacts qui sont ouverts en sa présence.

Pour les jus de fruits c'est l'article 5 du décret du 23 novembre 1978 qui sert de référence. Il stipule que dans les débits de boissons, les bouteilles de jus de fruits d'une contenance inférieure à 40 centilitres doivent être ouvertes ou décapsulées devant le consommateur. Celles d?une contenance supérieure à 40 centilitres peuvent être ouvertes au comptoir, mais doivent impérativement être servies devant le consommateur.

Conclusion:
Lorsqu'un client demande un coca, la bouteille doit impérativement être ouverte devant lui. Bien évidemment, il en va différemment si le coca est obtenu à partir d'une machine à soda. Même remarque pour la bière en bouteille et la bière pression. Quant au "perrier" à ma connaissance il n?existe qu?en bouteille.Il doit donc être débouché devant le client.
N'hésitez pas à me contacter à nouveau pour tout complément d?information.
Cordialement.
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cedege63

dimanche 17 juin 2012

merci encore de votre mail en réponse. Mais le perrier litre existe bien !!!

par contre pour le vin au verre, on peut le servir depuis la tireuse de l'office,(système sous azote) sans deplacer la bouteille !! comment proouver que le vin est le bon servi au client ??
merci encore de votre efficacité et rapidité
cordialement
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BRUNET Paul

lundi 18 juin 2012

Bonjour,
Pour le "perrier" en litre, normalement il doit être servi à la vue du client.
Pour le vin au verre, il est de plus en plus souvent servi à partir d"un matériel qui permet la conservation d"un vin ouvert en évitant ainsi le phénomène physique d'oxydation. Il s'agit généralement d'un système sous gaz inerte, comme vous le signalez. Ce matériel est rarement situé à l'office mais en salle à la vue du client. Si la table est éloignée et que le client a un doute il peut se déplacer pour assister au remplissage de son verre. Mais Je crois qu'il faut faire confiance à nos amis restaurateurs. Le cas de fraude sont de plus en plus rares et les contrôles de plus en plus fréquents. Lorsqu'une erreur se produit, concernant l'origine d'un vin, il s'agit généralement d'une erreur de manipulation rarement d'une tromperie délibérée.
Un exemple: dernièrement, dans un restaurant j'ai commandé un verre de chardonnay -servi au bar- lorsqu'il est arrivé sur la table, je l'ai goûté, j'y ai trouvé de très beaux arômes de sauvignon... J'en ai fait la remarque. On m'a assuré qu'il s?agissant bien d'un sauvignon. Devant mon insistance, on m'a proposé de m'apporter "la bouteille de chardonnay" . Je m'en suis fait servir un peu pour comparer avec le premier verre. Il s'agissait bien de deux vins différents. Le responsable est alors venu s'excuser et m'expliquer que provenant du même fournisseur "chardonnay" et "sauvignon" avaient la même étiquette, d'où la confusion au moment du service. Manque de vigilance au moment du " coup de feu", en aucun cas intention de tromper le client.
Il faut vraiment être très vigilant en présence d'étiquettes identiques pour deux appellations. Heureux les clients qui ayant commandé un "côtes du rhône" d?une maison très connue, de la région d'Ampuis, se retrouve avec une bouteille de "côte rôtie" de la même maison.J'ai assisté plusieurs fois à cette situation?

Pour les grands vins servis au verre il existe un système (Wikeeps) qui s'adapte sur la bouteille et qui permet de venir à la table du client pour le service.
Cordialement.

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