Lors de l'utilisation du logiciel de caisse ou de comptabilité, vous ne devez pas être en mesure d'occulter les données d'encaissement (par exemple, réimprimer une note sans qu'apparaisse la mention duplicata, modifier ou supprimer quoi que ce soit sur le ticket déjà encaissé, y compris la simple modification du mode de règlement...) En plus de ces impossibles manipulations, les logiciels certifiés vont plus loin en traçant les nombreuses manipulations possibles, comme le fait de supprimer une note en attente ou d'annuler tout ou partie du ticket encaissé.
Une douzaine d'éditeurs sont aujourd'hui certifiés, mais certains d'entre eux regrettent la mise en oeuvre de cette nouvelle orientation comme Florent Gherold, directeur général de Family Hotel et hôtelier. "Nous avons créé notre propre PMS pour disposer d'un outil simple et pratique dans son utilisation quotidienne mais qui soit également ouvert pour permettre une personnalisation élevée, afin de répondre au mieux aux diverses utilisations sur le terrain et maximiser la productivité. Les commerçants qui l'utilisent restent dans tous les cas responsables du chiffre d'affaire qu'ils déclarent auprès du fisc par l'intermédiaire de leurs comptables, déclare-t-il. Avec cette loi, on tente d'utiliser l'outil informatique pour empêcher la fraude, de déresponsabiliser le commerçant, de lui faire utiliser une 'boite noire' forcément moins pratique et moins personnalisable pour, in fine, lui faire payer indirectement les recours aux organismes de certification. C'est l'hôtelier honnête qui paye pour ceux qui fraudent", conclut-il.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
mercredi 30 novembre 2016
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