La justice espagnole invalide ainsi la décision municipale, non sur le fond, mais en se basant sur la forme de la procédure. Ce qui finalement aboutit au même résultat : un retour à la case départ et l'impossibilité de pouvoir véritablement contrôler l'activité des sites dits collaboratifs de location de logements touristiques. D'où les prévisions pessimistes de Aurelio Vazquez, l'un des dirigeants de la chaîne hôtelière espagnole Iberostar Hotels & Resorts : "Nous sommes en train d'alimenter un petit monstre dont on aperçoit à peine les crocs, et c'est pour cela que certains commencent à ne plus supporter les touristes, comme dans les Baléares ou à Barcelone."
Publié par Francis MATÉO