L'hôtel Montalembert (Paris, VIIe), le premier à avoir été classé
5 étoiles sur la Rive gauche, vient d'achever une rénovation importante. Anne Jousse, directrice du groupe Bessé
Signature auquel appartient l'hôtel depuis l'année dernière, l'a confiée à Pascal
Allaman. (Christian Liaigre avait déjà effectué des travaux dans l'établissement il y a
vingt ans). Pour cette nouvelle tranche de travaux, l'architecte d'intérieur a
repensé en globalité la décoration, modernisant
les espaces bar et restauration et assurant la décoration complète des
chambres, sans détruire ni le style ni l'âme de la maison. Le lobby a quant à lui été modernisé par l'architecte d'intérieur Géraldine Prieur. "Tout a été décloisonné pour apporter
plus d'espaces aux chambres et augmenter le nombre de suites qui représentent
plus de 10 % de notre inventaire", précise Cynthia Kalfon, directrice des opérations. L'hôtel
offre désormais un rez-de-chaussée plus aéré, des chambres élégantes et classiques,
avec des salles de bains qui sont devenues des salons de bains.
Répondre aux nouvelles
attentes de la clientèle
Fermé pendant cinq semaines
seulement, essentiellement pour les démolitions, l'hôtel de 50 chambres historiquement
fréquenté par le milieu littéraire s'est aussi ouvert au monde des arts et de
la culture. "Nous restons bien sûr liés aux maisons d'édition et à Gallimard en
particulier, mais certains espaces ont été réservés aux galeries d'art du
quartier", déclare Laurence Guinebretière, directrice du Montalembert et du Bel-Ami. L'hôtel a également élargi le
champ de sa clientèle, majoritairement internationale (environ 80 %), elle
compte désormais une forte proportion de Sud-Américains, les Américains du nord
étant moins présents depuis les attentats de novembre 2015.
De nouveaux services sont destinés à mieux répondre aux attentes de la
clientèle. Le recrutement d'un chef barman qui propose une carte de cocktails
originaux permettre d'animer le bar en soirée tout comme la carte de tapas, pour
une restauration plus légère en soirée.
Publié par Catherine AVIGNON